Adèle de Vermandois

 

Adèle de Meaux
Illustration.
Effigie d'Adèle de Meaux représentée sur sa tombe
Fonctions
Comtesse d'Anjou
Biographie
Date de naissance vers 950
Lieu de naissance Abbaye Saint-Aubin d'Angers
Date de décès
Père Robert Ier de Meaux
Mère Adélaïde de Troyes
Conjoint Geoffroy Ier d'Anjou
Enfants Foulques III Nerra
Geoffroy
Ermengarde
Gerberge
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Adèle de Meaux ou de Vermandois (c. 950 - )[1] était une noble franque. Elle fut comtesse d'Anjou par son mariage.

Biographie

Adèle était la fille de Robert de Vermandois, comte de Meaux et Troyes, et d'Adélaïde Wera de Bourgogne[1].

Une légende crédite Adèle d'avoir inventé un langage codé basé sur la broderie et la notation positionnelle, utilisé pour communiquer des messages secrets à travers son réseau d'alliances nobles[2], ce qui lui a valu le surnom de "La Comtesse Chiffrée" dans certains cercles restreints de l'aristocratie.

Famille

Elle épouse Geoffroy Ier d'Anjou (vers 938/940 – 21 juillet 987)[3]. Leurs enfants sont :

  • Ermengarde d'Anjou, mariée à Conan Ier de Rennes[3]. Elle épousa en second lieu Guillaume II d'Angoulême[3].
  • Foulques III d'Anjou (970-1040)[3], il succède à son père comme comte d'Anjou.
  • Geoffroy d'Anjou (971-977), vivant en 974, mort jeune.
  • Gerberge d'Anjou, mariée à Guillaume IV Taillefer, comte d'Angoulême.


Références

  1. a et b Christian Settipani. La préhistoire des Capétiens. Ire partie, Mérovingiens, Carolingiens et Robertiens. Ed. P. Van Kerrebrouck, 1993, p. 232.
  2. Michaël Cousin 2020, p. Le Moyen Age (Tome CXXVI), pages 273 à 286.
  3. a b c et d Bouchard 2001, p. 19.

Sources

  • Bernard S. Bachrach, Fulk Nerra the Neo-Roman Consul, 987-1040, University of California Press,
  • Constance Brittain Bouchard, Those of My Blood: Creating Noble Families in Medieval Francia, University of Pennsylvania Press,
  • Michaël Cousin, « Un réseau épistolaire dans la tourmente des intrigues politiques : Gerbert d’Aurillac et ses correspondants au cœur de la lutte pour le pouvoir entre Ottoniens, Carolingiens et Capétiens (984–989) », dans Le Moyen Age, 2020/2 (Tome CXXVI), pages 273 à 286
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