Agnès Fienga

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Agnès Fienga
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Biographie
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(50-51 ans)
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Agnès Fienga, née en 1973, est une astronome française travaillant à l'Observatoire de la Côte d'Azur, au laboratoire Géoazur.

Biographie

Agnès Fienga est née en [1]. Arpès avoir soutenu, en , une thèse à l'Observatoire de Paris[2], elle séjourne au JPL[1],[2] puis au CNES[1],[2] au sein desquels elle travaille sur la navigation spatiale[1]. Elle est reçue, en , au concours de recrutement des astronomes-adjoints[3] et est affectée à l'IMCCE[1],[3] au sein duquel elle travaille sur l'ajustement aux observations des théories analytiques du mouvement planétaire[1]. Par la suite, elle rejoint l'Observatoire de Besançon[2] puis, en , l'Observatoire de la Côte d'Azur[2]. Elle est reçue, en , au concours de recrutement des astronomes[4].

Elle est active dans l'élaboration des éphémérides planétaires et est membre de l'Union astronomique internationale (UAI)[2],[5]. Elle a collaboré avec E. Myles Standish (en) sur des travaux de recherche liés aux astéroïdes et à leur impact sur les mouvements orbitaux[6].

Elle est connue pour avoir conçu, avec Jacques Laskar, l'INPOP[7] (« Intégrateur numérique planétaire de l'Observatoire de Paris »)[8] utilisé par l'ESA[7] pour la navigation et l'analyse des données des missions Gaia, BepiColombo et JUICE[8].

En , elle fait partie des chercheurs qui, en utilisant les données de la télémétrie laser-Lune, parviennent à déterminer le rayon du noyau de la Lune à 381 km avec une incertitude de ±12 km, améliorant ainsi d'un facteur 3 les précédentes estimations[9]. L'article rapportant le résultat est publié dans les Geophysical Research Letters[9].

La même année, elle fait partie des chercheurs qui obtiennent une nouvelle contrainte sur la masse du graviton[10]. L'article reportant le résultat est publié dans les Physical Review Letters[11] ; il est mis en avant dans un article de la revue Physics[12] et fait l'objet d'un article dans Forbes[13].

Agnès Fienga s'intéresse également à l'étude des théories de la gravitation à partir des mouvements planétaires[14]. Elle a récemment étudié les données de la sonde Cassini et mis en évidence un mouvement anormal de l'orbite de Saturne, selon les résultats d'Elena V. Pitjeva[réf. nécessaire].

Selon la base de données ADS NASA, le h-index d'Agnès Fienga est de 9, avec un nombre total de citations (auto-citations exclues) égal à 208[réf. nécessaire].

En , (15986) Fienga, un astéroïde découvert en à Caussols par l'ODAS, est nommé en son honneur[1].

Notes et références

  1. a b c d e f et g MPC 2002.
  2. a b c d e et f NF 2022.
  3. a et b CNAP 2002.
  4. CNAP 2016.
  5. UAI 2019.
  6. Pdf
  7. a et b Ter Minassian 2022.
  8. a et b Fienga et Laskar 2023, § 1, p. 150.
  9. a et b Rambaux et Fienga 2019.
  10. Fienga et Minazzoli 2019.
  11. Bernus et al. 2019.
  12. Ball 2019.
  13. Lincoln 2019.
  14. http://sf2a.cesr.fr/2009/2009sf2a.conf..0105F.pdf

Voir aussi

  • [Ball 2019] (en) Philip Ball, « Limits on the graviton from planetary orbits », Physics, vol. 12,‎ (lire en ligne Accès libre).
  • [Bernus et al. 2019] (en) Léo Bernus, Olivier Minazzoli, Agnès Fienga, Mickaël Gastineau, Jacques Laskar et Pierre Deram, « Constraining the mass of the graviton with the planetary ephemeris INPOP », Physical Review Letters, vol. 123, no 16,‎ , article no 161103 (OCLC 8302961091, DOI 10.1103/PhysRevLett.123.161103, Bibcode 2019PhRvL.123p1103B, arXiv 1901.04307, HAL hal-01999926).
  • [Fienga et Minazzoli 2019] Agnès Fienga et Olivier Minazzoli, « Une étude pose une nouvelle contrainte sur la masse du « graviton » » Accès libre, actualité, sur Observatoire de la Côte d'Azur, .
  • [Fienga et Laskar 2023] (en) Agnès Fienga et Jacques Laskar, « Construction of Bayesian next generation of planetary ephemerides, B-INPOP », dans Maeva Antoine, Centre de calculs Azzurra : rapport d'activité , Nice, Université Côte d'Azur, , 186 p. (lire en ligne Accès libre [PDF]), p. 116-121.
  • [Lincoln 2019] (en) Don Lincoln, « What if Einstein overlooked something ? », Forbes,‎ (lire en ligne Accès libre).
  • [Ter Minassian 2022] Vahé Ter Minassian (photogr. Jeanne Frank), « Jacques Laskar, horloger de la mécanique céleste » (portrait), Le Monde,‎ , p. 8 (lire en ligne Accès payant).
  • [CNAP 2002] Résultats des concours de recrutement Accès libre, archive des concours de recrutement, sur Conseil national des astronomes et physiciens – section astronomie, .
  • [CNAP 2016] Résultats des concours de recrutement Accès libre, archive des concours de recrutement, sur Conseil national des astronomes et physiciens – section astronomie, .
  • [MPC 2002] (en) « (15986) Fienga = 1998 XU1 », Minor Planet Circulars, nos 45313-45416,‎ , no 45339, col. 2, s.v. (15986) Fienga = 1998 XU1 (lire en ligne Accès libre [PDF]).
  • [NF 2022] « Agnès Fienga » Accès libre, intervenant·e, sur Nice Fictions, .
  • [Rambaux et Fienga 2019] Nicolas Rambaux et Agnès Fienga, « Nouvelle estimation de la taille du noyau de la Lune grâce aux mesures laser-Lune » Accès libre [PDF], sur Centre national de la recherche scientifique, .
  • [UAI 2019] (en) « Agnès Fienga » Accès libre, membre individuel, sur Union astronomique internationale, .
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