Albert Bendrihen
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Naissance | ![]() Oran ![]() |
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Décès | ![]() Buchenwald ![]() |
Nationalité | française ![]() |
Activité |
Lieux de détention | Auschwitz, Buchenwald ![]() |
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![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e2/Plaque_en_hommage_au_Docteur_Bendrihem_%C3%A0_Br%C3%A9gnier-Cordon.jpg/220px-Plaque_en_hommage_au_Docteur_Bendrihem_%C3%A0_Br%C3%A9gnier-Cordon.jpg)
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Albert Bendrihen (ou Albert Bendrihem[1]) (, Oran, Algérie-, Buchenwald) est un médecin français d'origine algérienne qui est le médecin des enfants d'Izieu. Il est arrêté par les Allemands le , à Brégnier-Cordon, dans l'Ain, et déporté du camp de Drancy vers Auschwitz par le Convoi no 67, en date du . La rafle des Enfants d'Izieu a lieu le . D'Auschwitz, il est déporté à Buchenwald, où il meurt le .
Biographie
Albert[2],[3] Bendrhen Bendrihen est né le , à Oran (Algérie). Il est de nationalité française.
Il fait ses études de médecine à la Faculté de médecine de Lyon. Il est médecin à Carignan (Ardennes)[4].
Seconde Guerre mondiale
Le docteur Albert Bendrihen, âgé de 37 ans au moment de sa déportation, est un juif converti au catholicisme. Il a obtenu une dérogation pour conserver le droit d'exercer, les Juifs n'ayant alors plus le droit d'exercer la médecine en France[5],[6].
Durant la Seconde Guerre mondiale, il est le médecin de Sabine Zlatin, la directrice de la maison d'Izieu et de la colonie des enfants d'Izieu.
Le , le docteur Albert Bendrihen est arrêté à 16 heures, par les Allemands, à son domicile, situé à 3 kilomètres d'Izieu, au hameau voisin de Glandieu. Sabine Zlatin lui avait rendu visite le même jour, ainsi que deux autres patients, selon son carnet de visites.
Il est déporté[7] par le convoi no 67, en date du , du Camp de Drancy vers Auschwitz.
Sa dernière adresse est Brégnier-Cordon (Ain) [8].
Avant d'être amené à Drancy, il est passé par Lyon[2],[9].
Il est mort à Buchenwald le [4].
Honneurs
Une plaque commémorative à Brégnier-Cordon perpétue sa mémoire[10],[11].
Notes et références
- ↑ Dans Klarsfdeld, 2012, le nom est inscrit comme Bendrihen. Ailleurs, il est inscrit comme Bendrihem.
- ↑ a et b Voir, Klarsfeld, 2012.
- ↑ 6 avril 1944. La rafle d'Izieu. Jewish traces.
- ↑ a et b Bendrihrem, Albert. MémorialGenWeb Fiche.
- ↑ Pierre-Jérôme Biscarat. Izieu, des enfants dans la Shoah, 2014.
- ↑ Le 6 avril 1944. Une menace grandissante. Maison d'Izieu. Mémorial des enfants juifs exterminés.
- ↑ Antoine Foucher. La Maison d'Izieu. Mémoire des enfants juifs exterminés. La Croix, 6 avril 2015.
- ↑ Les enfants d'Izieu. Avec une photo du docteur Bendrihem avec un enfant. Il est toujours mentionné comme docteur Bendrihem.
- ↑ Déportés d'Algérie.
- ↑ Brégnier-Cordon. Plaque à la mémoire du Docteur Bendrihem. actualités de la Maison d'Izieu. Dimanche 29 avril 2018. Journée nationale de la déportation à Brégnier-Cordon et à Izieu.
- ↑ Journée de commémoration de la déportation à Brégnier-Cordon et Izieu (Ain). France 3. 29 avril 2018.
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- Serge Klarsfeld. Le Mémorial de la déportation des Juifs de France. Beate et Serge Klarsfeld: Paris, 1978. Nouvelle édition, mise à jour, avec une liste alphabétique des noms. FFDJF (Fils et Filles des Déportés Juifs de France), 2012.
Liens externes
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