Ali Maâchi

Ali Maâchi
Biographie
Naissance
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TiaretVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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Activités
Chanteur, écrivain, poèteVoir et modifier les données sur Wikidata

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Ali Maâchi (Tiaret, , )[1] est un poète et chanteur algérien connu pour ses chansons à caractère militant pour l’indépendance de l’Algérie.

Biographie

Ali Maâchi est né le à Tiaret, dans le quartier de Rass Essouk.

Enfant, il abandonne ses études pour aider son père agriculteur[2],[3]. En 1949, il fait son service militaire à la base maritime de Bizerte en Tunisie[1],[2].

À la fin de son service, il s'installe à Alger et travaille comme technicien à Radio-Alger où il côtoiera de nombreux artistes[3].

Il voyage beaucoup[1] et, en 1953, il fonde le groupe musical « Saffir Ettarab » (« Ambassadeur de la chanson »)[2],[4]. Son récital du genre oranais était engagé et dédié à sa patrie l'Algérie. Sa première chanson est El-Babour (« Le bateau ») mais c'est sa chanson Angham El-Djazaïr (« Mélodies d’Algérie ») de 1956 qui est la plus célèbre[1],[2],[4].

Arrestation et assassinat

Ali Maâchi fut enlevé par les soldats de l'armée française le avec deux de ses compagnons. Ils furent pendus et leurs corps exhibés sur la place Carnot de la ville de Tiaret[1],[5].

Hommage

En 2008, le Ministère de la Culture Algérien créé le prix « Ali Maâchi » pour récompenser de jeunes créateurs de divers milieux artistiques[6].

Notes et références

  1. ↑ a b c d et e « 45e anniversaire de la mort d’Ali Maâchi », sur liberte-algerie.com,
  2. ↑ a b c et d « Ali Maachi, l'artiste martyr qui a combattu par sa plume, sa voix et sa musique », sur aps.dz,
  3. ↑ a et b Amar Belkhodja, « L’artiste Ali Maâchi fut pendu sur la place publique », sur lesoirdalgerie.com,
  4. ↑ a et b « 61e anniversaire de la mort de Ali Maachi: manifestation "Lahn El Watan" à Tissemsilt », sur aps.dz,
  5. ↑ « Hommage à Ali Mâachi.. Le chanteur est mort en Chahid », sur letemps-dz.com,
  6. ↑ « Prix du chef de l’Etat, « Ali Maachi », pour les jeunes créateurs : Les œuvres des artistes désormais prises en charge », sur sudhorizons.dz,

Annexes

Bibliographie

  • Amar Belkhodja, Ali Maâchi (1927 - 1958). Art et combat, Ministère de la Culture, coll. « Direction des arts et des lettres », , 197 p. (ISBN 978-9947-2-4017-5)
  • Amar Belkhodja, Ali Maâchi, l'hymne assassiné, Alger, Éditions Alpha, , 224 p. (ISBN 978-9947-8-8640-3)

Liens externes

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