Amina Titi Atiku-Abubakar

Amina Titi Atiku-Abubakar
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (75 ans)
OsunVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Amina Titilayo Atiku-AbubakarVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
nigérianeVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Kaduna Polytechnic (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Militante, femme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Atiku AbubakarVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Cheveux
Cheveux noirsVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Amina Titilayo Atiku-Abubakar de son vrai nom Titilayo Albert, née le (73 ans), est une défenseure nigériane des droits des femmes et des enfants[1]. Elle est fondatrice de la Fondation pour l'éradication de la traite des femmes et du travail des enfants (WOTCLEF), elle a également initié[2] le projet de loi privé qui a conduit à la création de l'Agence nationale pour l'interdiction de la traite des personnes (NAPTIP)[3].

Biographie

Enfance et éducation

Titilayo Albert nait dans la famille chrétienne Albert et d'ethnie yoruba d'Ilesa , dans l'État d'Osun[4],[5]. Elle a grandi à Lagos ou elle fait ses études primaires à Lafiaji et se rend ensuite à St. Mary's Iwo d'Osun pour ses études secondaires jusqu'en 1969[6],[7].

En 1971, elle épouse Atiku Abubakar de l'ancien vice-président de la République fédérale du Nigeria, Atiku Abubakar, jeune douanier à l'époque, avant de fréquenter l'école polytechnique de Kaduna[8]. Outre l'anglais, elle parle couramment les langues yoruba et haoussa. Elle s'est convertie du christianisme à l'islam[9],[10].

Carrière

Après avoir mené une vie d'enseignante à l'école polytechnique d'État de Kaduna[11], Amina Titilayo décide de pour poursuivre ses études à Rome entre 1986 et 1987; elle rencontre de nombreuses filles nigérianes dans la rue et se rend compte que beaucoup d'entre elles se prostituaient pour leurs madames[6], et n'étaient bien souvent pas payées.

Wotclef & Naptip

En 1999, à la suite de la nomination de son mari, Atiku Abubakar, à la vice-présidence du Nigeria, elle a lancé une plaidoirie pour mettre fin à toutes formes de traite des êtres humains comme la prostitution forcée. Dans ce cadre, elle crée la Fondation pour l'éradication de la traite des femmes et du travail des enfants (WOTCLEF); ensuite, Amina supervise un projet de loi privé ayant pour but de sanctionner les trafiquants et la création de l' Agence nationale pour l'interdiction de la traite des personnes, agence fédérale nigériane de lutte contre la traite des personnes. Elle a également dispensé des cours d'éducation axés sur l'accueil et la réinsertion des filles rapatriées de différents pays au Nigeria[12].

Prix

  • Prix annuel des femmes nigérianes (2002)[13]
  • Prix D'linga (2010)[14].

Bibliographie

Amina Titi Abubakar est l'auteur d'une bibliographie assez riche dont[15] :

  • Éduquer l'enfant nigérian[16]
  • Renforcer la loi pour lutter contre l'esclavage des enfants[17]
  • Célébrons l'humanité : un recueil de discours sur les droits des femmes et la traite des êtres humains[18]

Voir aussi

  • Atiku Abubakar
  • Oluwaseun Osowobi

Notes et Références

  1. « How I Met Married Atiku Titi Abubakar », premiumtimesng.com, News Agency of Nigeria, (consulté le )
  2. (en) « Women Trafficking and Child Labour Eradication Foundation (WOTCLEF) », The Communication Initiative Network,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en-US) « More Laurels for Titi Abubakar », Vanguard News, (consulté le )
  4. (en) « My battle to marry Atiku Titi Abubakar - OnlineNigeria.com » [archive du ], nm.onlinenigeria.com, Online Nigeria (consulté le )
  5. « The News, Volume 18 », Independent Communications Network Limited, Nigeria,‎ , p. 96 (lire en ligne)
  6. a et b (en-GB) « Hajiya Titi Abubakar: Working to restore human dignity », www.weekend.peoplesdailyng.com, People's Daily,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  7. (en-US) « My mum said she could give all her daughters to Atiku as wives —Titi Abubakar », Punch Newspapers, (consulté le )
  8. Onukaba Adinoyi-Ojo, Atiku: the story of Atiku Abubakar, Africana Legacy Press, (lire en ligne)
  9. « How a pastor I trusted defrauded me of N918 million » (consulté le )
  10. Josiah Emerole, Amazing crusade: media portrait of the Titi Atiku Abubakar war against human trafficking, vol. 1, Women Trafficking and Child Labour Eradication Foundation, (lire en ligne)
  11. (en-GB) « Hajiya Titi Abubakar: Working to restore human dignity » [archive du ], sur www.weekend.peoplesdailyng.com, People's Daily (consulté le )
  12. (en) Ojeifo Sufuyan, « My battle to marry Atiku Titi Abubakar - OnlineNigeria.com » [archive du ], sur nm.onlinenigeria.com, Online Nigeria (consulté le )
  13. « Nigeria: Titi Atiku, 16 Others Bag Women Awards », This Day (Lagos), All Africa,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. Akor Ojoma, « Nigeria: Titi Atiku, Osaze, 73 Others Win d'Linga Award », Daily Trust (Abuja), All Africa,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « Educating the Nigerian Child », www.africanbookscollective.com, African Book Collective (consulté le )
  16. (en) Amina Titi Atiku-Abubakar et Chris Chirwa, Educating the Nigerian Child, Nigeria, Spectrum Books, (ISBN 9789780294229)
  17. (en) Amina Titi Atiku Abubakar, Empower law to fight child slavery, Nigeria, WOTCLEF, (OCLC 810891038, lire en ligne)
  18. (en) Amina Titi Atiku Abubakar, Tunde Fagbohungbe et Sayo Fabiyi, Let us celebrate humanity: a collected speeches on women's right and human trafficking, volume II, WOTCLEF, (OCLC 810886562, lire en ligne)
  • icône décorative Portail du Nigeria
  • icône décorative Portail des femmes et du féminisme
  • icône décorative Portail des droits de l’homme