Antonio Beltrán Casaña

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Antonio Beltrán Casaña
Antonio Beltrán Casaña
Antonio Beltrán Casaña en 1938

Naissance
Canfranc Royaume d'Espagne
Décès (à 63 ans)
Mexico Mexique
Allégeance Seconde République espagnole
Arme Armée populaire de la République espagnole
Grade Général
Années de service 1936 – 1939
Conflits Guerre d'Espagne
Bataille de l'Èbre
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Antonio Beltrán Casaña était un militant communiste espagnol, membre du Parti communiste d'Espagne (PCE) et dirigeant


militaire des forces républicaines pendant la guerre civile espagnole.

Biographie

Il nait le dans la ville de Canfranc dans le district de Jaca, il est le fils de Gregory Beltran Casajús et Anacleta Casaña Lacué. Il fait ses études à l'École Municipale de Canfranc.

En 1911, sa famille l'envoie dans sa famille installée aux États-Unis à Flagstaff en Arizona aux États-Unis il y reste jusqu'en 1915, il part pour le Mexique, durant la révolution, pour rejoindre les troupes de Pancho Villa, il participe à la bataille de Columbus le . Il décide après d'abandonner l'armée révolutionnaire de déménage au Canada, il travaille comme bûcheron.

Avec l'entrée des États-Unis à la Première Guerre mondiale, il l'enrôle comme volontaire dans les unités militaires américaines sur le front français, il arrive en France en été 1917[1]. Il obtient une médaille en 1918, il rentre plus tard à Canfranc.

Le il épouse Bescós Jarne, ces années il fait de la contrebande[1] de marchandises avec la France. En 1928, il déménage à Buenos Aires puis à Rosario en Argentine.

Il revient à Jaca et s'investit dans la politique régionale. Durant la révolte républicaine, il entre en contact le capitaine Fermín Gallant Rodriguez. Il sera responsable de la réquisition de camions qui se prendra à la colonne rebelle à Huesca.

Le vendredi a lieu le soulèvement, il y participe à Huesca. Après la victoire des candidats républicains aux élections municipales de 1931 la Seconde République est proclamée. Le , les insurgés de Jaca, militaires et civils, sont honorés à Barcelone.

Le soulèvement militaire se produit le des territoires espagnols de l'Afrique du Nord ce qui conduit à la guerre civile espagnole. Le la garnison de Jaca rejoint le soulèvement et des affrontements se produisent dans les rues avec des groupes de civils. Antonio Beltran, situé à Canfranc, décide de traverser la frontière vers la France. Il revient en Espagne par la Catalogne à Barcelone. Là, il rejoint le Parti socialiste de Catalogne. Il crée un bataillon et se dirigent vers l'Aragon à Barbastro pour reconquérir la partie insurgée d'Aragon.

Son groupe reçoit de renforts et parvient à Jaca et gère la stabilisation du front à Huesca, empêchant les rebelles se déplacer vers Barbastro. Son bataillon est renommé le 2e brigade Aragonais. Il organise la résistance dans la région, avec de nombreuses batailles. En , l'armée nationaliste attaque le secteur sud du front d'Aragon. Le Balastro tombe. Le , la ville de Lleida tombe. Sa brigade est acculé contre la frontière française dans les Pyrénées dans la région de Bielsa[1].

Le les dernières unités de la 43e division traverser la frontière française, après l'évacuation de la population civile à travers le passage de Bielsa. 411 hommes restent en France alors que 6889 hommes demandent de revenir aux lignes républicaines. Le les hommes traversent la frontière à Port-Bou.

La 43e division se réorganise à Figueras et se dirige vers l'Ebre et participe à la bataille de l'Ebre. Le 1e , la division fait l'objet d'un hommage singulier par le Gouvernement de la République, comme un ensemble de timbres est émis en son honneur.

Le , il combatte dans la région de Seròs. Toutes les unités tombent aux combats et sont complètement désorganisés, étant une résistance impossible et organisée. Antonio Beltrán prend sa retraite avec le reste de l'unité vers Reus, puis Tarragone et Barcelone. Dans sa division il reste 300 hommes. Beltrán passe la frontière et est admis au camp de réfugiés de Saint-Cyprien.

En , ill part pour l'Union soviétique à Leningrad puis à Moscou. Là il fait des études à l'Académie militaire de Frounzé. Avec l'entrée en guerre de l'URSS contre Troisième Reich après l'invasion allemande, le , Antonio Beltrán rejoint l'armée soviétique.

Après la guerre il retourne en France à Toulouse. Il est chargé de l'organisation de la guérilla espagnole anti-Franco en Espagne, le réseau se compose essentiellement d'anarchistes. En , il a été arrêté par les autorités françaises. Il est expulsé, ainsi que plusieurs communistes espagnols, en Corse. En , il revient sur le continent, via Marseille.

En 1953, il traverse l'Atlantique et part en Amérique latine, il traverse l'Argentine, le Brésil, l'Uruguay, la Bolivie, le Pérou et Cuba, il termine son voyage au Royaume-Uni en 1955 ou il demande l'asile politique. Il passe par la Belgique, il revient en France pis retourne au Mexique en 1956.

Il meurt le [1]. Il est enterré au Panthéon espagnol du Mexique, son cercueil est enveloppé dans le drapeau tricolore républicain.

Bibliographie

  • Biografía de Antonio Beltrán Casaña, por Antonio Gascón Ricao
  • Sobre la Sublevación de Jaca
  • Biografía en la Gran Enciclopedia Aragonesa
  • Artículo de José Carlos Castán Ara en la revista Serrablo sobre los inicios de la sublevación de 1936 en la Jacetania
  • Sobre la bolsa de Bielsa
  • (en francés) Web sobre la bolsa de Bielsa, con mapa ilustrativo

Notes et références

  1. a b c et d Antonio Beltran Casana, « Antonio Beltran Casana » Accès libre [PDF], sur losdelasierra.info/IMG/article, (consulté le )
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