Cochenille blanche
Pseudococcus cryptus
Pseudococcus cryptus
Pseudococcus cryptus sur un cactus.
| Règne | Animalia |
|---|---|
| Sous-règne | Bilateria |
| Infra-règne | Protostomia |
| Super-embr. | Ecdysozoa |
| Embranchement | Arthropoda |
| Sous-embr. | Hexapoda |
| Classe | Insecta |
| Sous-classe | Pterygota |
| Infra-classe | Neoptera |
| Super-ordre | Paraneoptera |
| Ordre | Hemiptera |
| Sous-ordre | Sternorrhyncha |
| Super-famille | Coccoidea |
| Famille | Pseudococcidae |
| Genre | Pseudococcus |
La cochenille blanche (Pseudococcus cryptus) est une espèce d'insectes hémiptères de la famille des Pseudococcidae.
Cette cochenille est un parasite des plantes qui admet une gamme d'hôtes très diversifiée. Ses attaques se présentent sous la forme de taches blanches d'aspect cotonneux. L'insecte lui-même reste caché, mais se montre de temps en temps. Se déplaçant très lentement, il ressemble à un petit cloporte blanc (jusqu'à 2 mm de long).
Les insecticides agissant par contact ne sont pas très efficaces avec cette cochenille, car elle se cache dans son coton que l'insecticide ne parvient pas à traverser. Il est possible d'utiliser des insecticides dits systémiques : ils se mélangent à l'eau d'arrosage, puis pénètrent dans la plante pour circuler dans la sève, afin d'empoisonner les parasites.
Synonymes
Selon Catalogue of Life (7 septembre 2014)[1] et Scale.net[2] :
- Planococcus cryptus Silva et al., 1968,
- Pseudococcus citriculus Green, 1922,
- Pseudococcus spathoglottidis Lit, 1992,
- Pseudococcus mandarinus Das, Ghose, 1996,
- Pseudococcus comstocki Compere, 1939,
- Pseudococcus comstocki Costa Lima, 1939,
- Pseudococcus comstocki Hambleton, 1935,
- Pseudococcus comstocki Hayward, 1941,
- Pseudococcus comstocki Klein & Perzelan, 1940,
- Pseudococcus comstocki Lepage, 1938.
Distribution
L'aire de répartition de Pseudcoccus cryptus comprend l'Asie du sud et du sud-est, le Moyen-Orient, l'Amérique du Sud, et en Océanie, Hawaï et Samoa[3].
Utilisation
La cochenille est utilisée depuis l'Antiquité pour obtenir des beaux rouges et violets. En effet, en écrasant les taches blanches on obtient une teinte rouge. Cette teinture était déjà utilisée chez les Hébreux et est utilisée pour les tissus de luxe avec la pourpre[4].
Notes et références
- ↑ a et b Catalogue of Life Checklist, consulté le 7 septembre 2014
- ↑ (en) « Pseudococcus cryptus is the valid name », Scale.net ( Scale insect web catalog ) (consulté le ).
- ↑ (en) « Import Risk Analysis: Fresh Citrus Fruit (7 species) from Samoa », Policy and Risk - Biosecurity New Zealand (consulté le ).
- ↑ Produits de teinture
Voir aussi
- Informations plus complètes dans l'article Coccoidea (superfamille)
Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :
- Pseudococcus, sur Wikimedia Commons
- Pseudococcus, sur Wikispecies
- (en) Référence Animal Diversity Web : Pseudococcus cryptus (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Pseudococcus cryptus Hempel, 1918 (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Pseudococcus cryptus (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Pseudococcus citriculus Green, 1922 Non Valide (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Pseudococcus citriculus Green, 1922 (consulté le )
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