Deuxième bataille de Landévant
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Date | |
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Lieu | Landévant, Auray, Locoal-Mendon |
Issue | Victoire républicaine |
République française | Chouans |
• Lazare Hoche • Auguste Mermet | • Vincent de Tinténiac • Paul Alexandre du Bois-Berthelot • Jacques Le Prestre de Vauban • Georges Cadoudal • Paul de Lantivy-Kerveno • Jean Rohu • Jean Jan • Jean-Baptiste d'Allègre de Saint-Tronc • Pierre-Mathurin Mercier |
13 000 hommes | 9 000 à 17 000 hommes |
60 à 70 morts ou blessés[1] | ~ 100 morts (selon les républicains)[2] |
Chouannerie
Coordonnées | 47° 45′ 55″ nord, 3° 07′ 14″ ouest | |
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La bataille de Landévant se déroula pendant la Chouannerie, lors de l'expédition de Quiberon.
Déroulemen
Le , disposant désormais de 13 000 hommes sous ses ordres, le général Hoche lance une nouvelle offensive contre les 15 000 chouans de Joseph de Puisaye. À Brandérion, les Chouans sont refoulés par le général Chabot[2]. Hoche et Josnet attaquent Landévant défendue par Tinténiac[2] ce dernier contre-attaque, et appelle Vauban à l'aide. Cependant le général Mermet repousse Tinténiac et ses troupes se replient[3]. Vauban arrive à ce moment, il rallie les fuyards puis se porte sur Auray où il disperse un corps républicains aux abords de la ville, il n'ose cependant entrer dans la cité et se replie[3].
Selon le représentant en mission Brüe, les Chouans ont perdu une centaine de tués[2]. D'après le rapport d'un aide de camp du général Canclaux rédigé le 16 messidor an III (), les pertes royalistes de 300 à 400 hommes, contre 60 blessés et peu d'hommes tués côté républicain[1],[Note 1].
Tinténiac se replie à Locoal-Mendon tandis qu'Auray tombe à son tour. Risquant d'être pris à revers, Vauban doit abandonner Locoal-Mendon. À la fin de la journée les chouans se sont repliés sur Ploemel, Erdeven et Carnac.
Notes et références
Notes
- ↑
« Le général en chef ayant sçu que les émigrés et chouans, au nombre de six mille, vouloient se jetter dans les terres, les fit attaquer entre Landevant et Hennebont le combat dura trois heures ; nous eumes soixante blessés, peu d'hommes tués, l'ennemi perdit trois à quatre cents hommes, un chef d'émigrés, plusieurs bagages, vivres et fusils[1] »
Références
Bibliographie
- Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, 1912-1931 (réimpr. 2009), p. 1196.
- François Cadic, Histoire populaire de la chouannerie, t. I, éditions Terre de Brume, , p. 576.
- Charles d'Héricault et Gustave Bord, Documents pour servir à l'histoire de la Révolution française, A. Sautron, libraire, , 384 p. (lire en ligne).
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