Didier Aaron

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Didier Aaron
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
16e arrondissement de Paris
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Antiquaire, marchand d'art, résistantVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Raoul Aaron (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Propriétaire de
Didier Aaron et Cie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Seconde Guerre mondialeVoir et modifier les données sur Wikidata
Personnes liées
Jacques Grange, Alain Demachy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Liste détaillée
Officier de la Légion d'honneur‎
Chevalier de l'ordre national du Mérite
Croix de guerre 1939-1945
Médaille de la RésistanceVoir et modifier les données sur Wikidata

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Didier Aaron, né le à Paris et mort dans la même ville le [1], est un résistant, antiquaire et galeriste français.

Biographie

Fils d'un banquier et d'une antiquaire proche de Marie Laurencin et d'Henri Bergson, Didier Aaron fréquente le lycée Janson-de-Sailly à Paris et est par la suite licencié en droit, en histoire de l'art et ès lettres[2],[3].

Résistant dans le maquis du Vercors, il est décoré de la croix de guerre 1939-1945 et de la médaille de la Résistance[3].

Il crée son entreprise au sortir de la Seconde Guerre mondiale, Didier Aaron et Cie, et s'établit rue du Faubourg-Saint-Honoré. Spécialiste du mobilier français du XVIIIe siècle, il s'associe à des décorateurs, dont Jacques Grange, et développe sa société en créant des succursales à Londres, New-York et Los Angeles[4] et en investissant en Asie[5]. Professionnel reconnu, il est expert près les Douanes françaises, membre du Comité Colbert, du groupe Antiquaires à Paris et du Syndicat national des antiquaires[2]. Il a également présidé l'association des Amis du musée Nissim-de-Camondo[5].

En 1991, il laisse son entreprise à son fils, Hervé Aaron, qui devient ensuite le président du Syndicat national des antiquaires[4].

Distinctions

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Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a et b Notice biographique, Who's Who in France, 2008.
  3. a et b AFP, « Décès de l'antiquaire Didier Aaron », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b Didier Rykner, « Disparition de Didier Aaron – La Tribune de l'Art », sur La Tribune de l'Art, (consulté le ).
  5. a et b « LeJournaldesArts.fr - 1er site quotidien sur l'actualité du monde de l'art et son marché », sur Le Journal Des Arts (consulté le ).
  6. Décret du 14 avril 1995 portant promotion et nomination (lire en ligne)

Liens externes

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