Federico Arcos

Federico Arcos
Diego Camacho (Abel Paz), Liberto Sarrau et Federico Arcos dans les années 1930 sans doute à Barcelone
Biographie
Naissance
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ClotVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 94 ans)
Windsor (Ontario, Canada)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
canadienne
espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Militant politique, syndicaliste, outilleur-ajusteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Pura Pérez Benavent (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Confédération nationale du travail
Fédération ibérique des jeunesses libertairesVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Guerre d'EspagneVoir et modifier les données sur Wikidata
Mouvements
Anarchisme, anarcho-syndicalismeVoir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par

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Federico Arcos Martínez, né le à Barcelone et mort le à Windsor (Ontario), est un militant anarchiste catalan.

Très jeune, il adhère à la Fédération ibérique des jeunesses libertaires avant de rejoindre la Confédération nationale du travail en 1934. Dans les années 1936-1939, il participe à la révolution sociale et à la guerre civile d’Espagne. Après la défaite des républicains et la retirada, il s’engage dans la résistance anti-franquiste clandestine. En 1952, il émigre au Canada et continue à militer dans le mouvement libertaire.

Au cours des années, il réunit un important fonds d’archives (10 000 pièces) dont des documents sur Emma Goldman[1],[2]. Ces archives sont déposées au Fonds Labadie de l'Université du Michigan[3],[4]. En 2010, il en fait don à la Bibliothèque nationale de Catalogne à Barcelone.

Biographie

Fils des militants libertaires Santos Arcos Sánchez et Manuela Martínez Moreno, Federico Arcos Martínez nait à Barcelone le 18 juillet 1920. À l’âge de 13 ans, il doit quitter l’école pour commencer à travailler. Membre de la Fédération ibérique des jeunesses libertaires, il adhère en 1934 à la Confédération nationale du travail[5]. Il a 16 ans le jour du soulèvement nationaliste des 17 et 18 juillet 1936 en Espagne. Trop jeune pour rejoindre les colonnes de miliciens qui partent vers le front d'Aragon, il fonde avec deux amis anarchistes du même âge, Liberto Sarrau et Abel Paz, un groupe : « Les Quichottes de l'idéal ». Ils publient un petit journal, El Quijote, dans lequel ils dénoncent la participation de la CNT au gouvernement républicain.

En février 1939, quand Barcelone tombe aux mains des troupes de Franco, il participe à la retirada (retraite) et traverse avec des milliers d'autres réfugiés la frontière française[Laquelle ?]. En 1943, il rentre en Espagne. Arrêté, il est interné puis transféré à Barcelone où il est enrôlé de force dans l’armée et envoyé au Maroc jusqu’en 1945. Revenu à Barcelone, il participe dans la clandestinité aux activités de la CNT jusqu'en 1947. En 1948, il fuit en France d'où il participe à plusieurs missions avec les groupes d’action. En janvier 1949, il passe en Espagne avec un groupe de guérilleros. La plupart sont tués ou capturés et avec Marcelino Massana, il parvient à regagner la France[6].

Nommé membre du Comité national de la FIJL en France, il est en 1950 le secrétaire à l’organisation à Toulouse. En 1952, il émigre au Canada[7] où il travaille à l’usine Ford et devient citoyen canadien. Il participe aux activités du groupe Libertad de Detroit et collabore au bulletin La Escuela Moderna publié à Calgary (Canada) ainsi qu'aux activités des groupes libertaires nord américains Black & Red et Fith Estate.

Textes

  • (en) The anarchist library : quelques articles dont Anarchism - a definition, lire en ligne.

Bibliographie et sources

  • (en) Paul Avrich, Anarchist Voices : An Oral History of Anarchism in America, AK Press, 2005, extraits en ligne.
  • (en) David Watson, Federico Arcos - A Stalwart of the Spanish Revolution Passes, Fifth Estate, n°394, été 2015, lire en ligne.
  • (en + fr) David Watson, Remembering Federico Arcos, Fifth Estate, n°395, hiver 2016, en anglais, À contretemps, 8 février 2016, en français.

Notes et références

  1. (en) Alice Wexler, Emma Goldman in exile : from the Russian Revolution to the Spanish Civil War, Beacon Press, 1989, extraits en ligne.
  2. (en) Emma Goldman, Candace Falk, Barry Pateman, Jessica M. Moran, Emma Goldman : Making speech free, 1902-1909, University of California Press, 2004, page 595.
  3. (en) Travis Tomchuk, Transnational Radicals : Italian Anarchists in Canada and the U.S., 1915-1940, Université Manitoba Press, 2015, page 305.
  4. (en) Sam Dolgoff, Fragments : A Memoir, Refract Publications, 1986, pp. 78-79.
  5. (en) Stuart Christie, General Franco Made Me a 'terrorist' : The Interesting Years, Abroad of a West of Scotland 'baby-boomer', Christie Books, 2003, page 6.
  6. (es) Dolorq Marin Silvestre, Clandestinos : el maquis contra el franquismo, 1934-1975, Plaza & Janés, 2002, page 250.
  7. (es) Xavier Diez, De comes comunica desde l’exili i la clandestinitat, Trípodos, n°36, Barcelone, 2015, [www.raco.cat/index.php/Tripodos/article/download/301866/391484 page 195].

Notices

Articles connexes

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