James Byres

James Byres
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James Byres (1733 - 1817) est un architecte, antiquaire et marchand écossais d'antiquités et de peintures de maîtres.

Biographie

Il est né dans l'Aberdeenshire en 1733 [2]. Il était membre d'une famille de sympathisants jacobites écossais[4] qui s'installent à Rome en 1758, où il devient cicérone et marchand d'art, principalement auprès de nobles écossais et anglais faisant le Grand Tour, jusqu'à son retour en Écosse en 1790[5]. Sa maison est dans la Via Paolina.

Il est un peintre et un architecte, dont la conception vanvitellienne pour une façade de Palais remporte un prix de l'Accademia di San Luca en 1762[6],[7]. À Rome, des membres de son cercle sont dessinés par Angelica Kauffmann dans un carnet de croquis qu'elle utilise de 1762 à 1764 : les portraits comprennent notamment le peintre anglais Nathaniel Dance-Holland, Gavin Hamilton et l'abbé Peter Grant[8]. En 1764, il connait si bien les sites antiques et les cabinets de collectionneurs qu'il prend avec lui un groupe de colons américains, dont Samuel Powel de Philadelphie, qui, contrairement à ses pairs britanniques, prend des notes assidues[10]. Byres, ainsi que certains autres résidents britanniques à Rome tels que Thomas Jenkins et Colin Morison, travaille comme marchand d'art avec d'importants collectionneurs européens.

William Constable achète à Byres de nombreuses peintures et copies de marbre italiens d'après des sculptures romaines à Burton Constable, Yorkshire, et Byres est chargé de présenter l'artiste Anton von Maron, qui peint William Constable et sa sœur dans la pose et la robe de Cato et Marcia[11]. Parmi les antiquités qui passent entre ses mains, la plus célèbre est sans doute le Vase Portland, qu'il venu à Sir William Hamilton en 1770. Parmi les commandes pour lesquelles il agit en tant qu'agent, il y a le Noli me Tangere d'Anton Raphael Mengs, 1771, pour un retable pour All Souls College, 1771[12].

En 1783, il est l'un des membres fondateurs de la Royal Society of Edinburgh[2].

On peut se faire une idée claire de sa propre collection à partir d'un inventaire de 1790 fait à son retour à Tonley. Bien qu'il ait envoyé plusieurs de ses clients à Pompeo Batoni, le seul portrait Batoni accroché dans sa maison était celui de sa sœur Isabella, Mme Robert Sandilands[13].

Concernant les Étrusques, Byres formule l'hypothèse que la littérature étrusque ne nous est pas parvenue parce qu'elle a été délibérément détruite par les Romains.

Avant de quitter Rome en 1790, il fait un paiement au maître d'hôtel de Henry Benedict Stuart, le cardinal York en faveur de la duchesse d'Albany, fille illégitime de Bonnie Prince Charlie, de sorte qu'il peut être déduit que sa sensibilité jacobite était profonde.

Il meurt à Tonley dans l'Aberdeenshire le [2].

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « James Byres » (voir la liste des auteurs).
  1. « http://discovery.nationalarchives.gov.uk/details/a/A13530954 »
  2. a b et c (en) Biographical index of former fellows of the Royal Society of Edinburgh 1783-2002, Edimbourg, The Royal Society of Edinburgh, (ISBN 090219884X, lire en ligne [PDF]).
  3. (en) « The Byres Family: An Eighteenth Century Portrait Group », The Burlington Magazine for Connoisseurs, vol. 82, no 479, février 1943, p. 46-49.
  4. Son père, Patrick Byres, est parti à l'étranger après la bataille de Culloden[3].
  5. Charles D Waterston et A Macmillan Shearer, Former Fellows of the Royal Society of Edinburgh 1783-2002 : Biographical Index, vol. I, Édimbourg, The Royal Society of Edinburgh, (ISBN 978-0-902198-84-5, lire en ligne [PDF]).
  6. (en) John Fleming, Connoisseur Year Book, 1959, p. 24-27.
  7. (en) John Fleming, Robert Adam and His Circle, Harvard University Press, 1962, p. 306, 378.
  8. (en) Peter Grant of Blairfindry (resp. de la Scottish Mission), Arthur S. Marks, « Angelica Kauffman and Some Americans on the Grand Tour », dans American Art Journal, vol. 12, no 2, printemps 1980, p. 4-24 (p. 5).
  9. Marks 1980, p. 11, note 31.
  10. Le document de Samuel Powel, « Short Notes on a Course of Antiquities at Rome in Company with Messers Apthorp Morgan & Palmer begun May 21, 1764 under Mr Byers Antiquarian », est conservé à la Société américaine de philosophie (Philadelphie)[9].
  11. (en) Christopher Gilbert, « William Constable as Patron (1721-1791) at Hull », The Burlington Magazine, vol. 112, no 804, mars 1970, p. 178, 183-184.
  12. (en) John Sparrow, « An Oxford altar-piece », The Burlington Magazine, vol. 102, no 682, janvier 1960, p. 2, 4-9.
  13. (en) Francis Russell, « Batoni's Mrs Sandilands and Other Portraits from the Collection of James Byres », The Burlington Magazine, vol. 120, no 899, février 1978, p. 114, 116-117.

Annexes

Bibliographie

  • (it) P. Coen, Il mercato dei quadri a Roma nel XVIII secolo, Florence, Leo S. Olschki, 2010, p. 70–77.
  • I. Bignamini, C. Hornsby, Creuser et traiter à Rome au dix-huitième siècle, 2010, p. 246-248.
  • (it) P. Coen, « La carriera di mercante d'arte e il profilo culturale di James Byres of Tonley (1737-1824) », in: L. Barroero, S. Susinno, La città degli artisti nell'età di Pio VI, coll. « Roma moderna e contemporanea », X, 2002, p. 153–178.
  • (en) Brinsley Ford, « James Byres, principal antiquarian to the English visitors to Rome », dans Apollo, vol. 99, , p. 446–61.
  • (en) W. T. Whitley, Artists and Their Friends in England 1700-1790, 1928, vol. II, p. 247–48.

Liens externes

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