Jean-Guillaume-Augustin Cuvelier

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Jean-Guillaume-Augustin Cuvelier
Lithographie de Charles Motte sur un dessin de Ponce-Camus.
Biographie
Naissance
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Boulogne-sur-MerVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 58 ans)
Ancien 5e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Cuvelier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
Le Crébillon du mélodrameVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
M. CordelierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Dramaturge, écrivain, officierVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Vue de la sépulture.

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Jean-Guillaume-Augustin Cuvelier[a], dit de Trie[b], né le à Boulogne-sur-Mer et mort le à Paris 5e, est un auteur dramatique français, surnommé « le Crébillon du mélodrame ».

Biographie

Fils de Jean François Cuvelier, négociant, garde d'artillerie des côtes du Boulonnais, et de Marie Jeanne Lheureux[1], Cuvelier a fait ses études au collège des Grassins. Matriculé avocat en parlement à Boulogne, le , il a été présenté par Gerlier, capitaine dans la garde nationale, député à Paris pour la fédération, . Demeuré dans la carrière militaire, il a pris sa retraite en 1811[3].

Il s'est ensuite consacré au théâtre, où il a été le rival de Pixérécourt. Il a produit, de 1793 à 1824, un très grand nombre de mélodrames, de drames, de pantomimes, etc., dont plusieurs ont connu un grand succès : ce nombre ne s'élève pas à moins de 110. On remarque entre autres la Fille sauvage, la Main de Fer, la Fille mendiante, Jean Sbogar, les Machabées, la Mort de Kleber.

Il a aussi composé des romans. Ses Nouvelles, contes, historiettes et mélanges en vers (1808, 2 vol.) comprennent un conte intitulé « L'Allée des soupirs ou les remparts de Boulogne »[3].

Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (26e division)[4].

Œuvres

Notes et références

Notes

  1. Le prénom « Antoine », couramment attribué par les biographes, émane d’une probable confusion avec Jean Marie Antoine Cuvelier, fils d’Adrien Cuvelier et Madeleine Fouchet, né le 16 janvier, dont le nom apparait dans le registre de baptême immédiatement après celui de son homonyme né de la veille. Augustin et Antoine ont, de surcroit, ont tous deux été baptisés le 17[1].
  2. Le surnom de Trie est le nom d’un fief qu’il possédait à Ambleteuse avant la Révolution[2]

Références

  1. a et b Acte paroissial de baptêmes de Boulogne-sur-Mer, « Cuvelier », sur Archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ), p. 419/1089.
  2. « Procès-verbal d’individualité », sur Base Léonore (consulté le ), p. 2.
  3. a et b « Le Fort d'Ambleteuse », dans Société académique de l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer, Mémoires de la Société académique de l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer, t. 28, Paris, , 161 p. (lire en ligne).
  4. Registre journalier d'inhumation, 26 mai 1824, n° 493, vue 24/31.

Liens externes

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    • Les Archives du spectacle
    • César
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    • Répertoire international des sources musicales
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