Jehan de Chanteprime

Jehan de Chanteprime
Fonctions
Contrôleur général des Finances
à partir de
Garde général des Archives du Royaume
à partir de
Président
Cour des aides de Paris
à partir de
Général des finances
Conseiller d'État
Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
AdministrateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Catherine de Chanteprime (d)
Jean de Chanteprime (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Jeanne de Chanteprime (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
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Blason

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Jehan de Chanteprime, seigneur de Champlost, d'Avrolles et de Pont-de-Bar, est un administrateur français de la fin XIVe et début XVe siècle.

Biographie

Famille

La famille est originaire du nord de la Bourgogne : son arrière-grand-père paternel Jean de Chanteprime, seigneur de La Prime (fief du comté de Melun[1]), est noté comme bourgeois de Sens (Yonne) en 1332 (probablement quand il épouse (Louise ?) de La Mothe). Ce Jean, seigneur de la Prime, est père d'Isabelle ou Babelonne de Chanteprime, qui épouse Adam de Bragelongne[2], et d'Adam de Chanteprime, procureur général du roi au bailliage de Sens (1344), conseiller au parlement de Paris (), réformateur des Monnaies de France (1361) et trésorier du Dauphiné (1367-1369), époux Jeanne de Longuejoue, les parents de Jehan.

Il est l'oncle Pierre de Longueil, évêque d'Auxerre[3].

Carrière

Licencié ès lois, changeur, Jean Chanteprime devient général receveur des arrérage des Aides en 1381. Maître en la Chambre des comptes du Dauphiné dès l'année suivante, il est nommé receveur général des aides pour la guerre de 1385 à 1389, adjoint de la justice des aides en 1386, puis trésorier des guerres du roi de 1389 à 1395, et un des deux généraux sur la finance des Aides et conseiller sur le fait des aides pour la guerre de 1395 à 1399[4],[5],[6].

Conseiller du roi en 1397 et président de la Cour des Aides de Paris en 1398[7], il est le contrôleur général des finances du roi Charles VI en 1399, délégué à l'Échiquier de Normandie, maître extraordinaire en la Chambre des comptes ()[8] et conseiller d'État.

Il occupe également les fonctions de garde et trésorier du Trésor des Chartes et des Archives du Roi (1399-1411), en remplacement de Gérard de Montaigu.

Il résilie ses fonctions en .

Il est le protecteur de Laurent de Premierfait.

Mariage et descendance

Il épouse Gillette de Dormans, sœur du cardinal Jean de Dormans et du chancelier Guillaume de Dormans[2]. De son mariage, naissent[2] :

  • Guillaume de Chanteprime, conseiller au parlement de Paris (1403), maître des requêtes de l’hôtel du roi (1408 et 1409).
  • Pierre de Chanteprime, conseiller au parlement de Paris.
  • François de Chanteprime, maître en la chambre des comptes de Paris.
  • Joachim de Chanteprime, archiprêtre de l'église Saint-Séverin à Paris.
  • Jean de Chanteprime, conseiller au parlement de Paris (1376), doyen du chapitre de chanoines de Notre-Dame de Paris (1402), maître en la Chambre des comptes (1407), premier principal du collège Fortet
  • Jeanne de Chanteprime, épouse Philippe de Corbie, seigneur de Mareuil et de Jaigny, maître des requêtes, président au parlement de Paris (1463), fils légitimé d'Arnaud de Corbie.
  • Marguerite de Chanteprime, épouse Pierre de Vaudétar, seigneur de Pouilly, valet de chambre de Charles VII.
  • Denise de Chanteprime, épouse Michel (ou Robert ?) Piédefer, avocat du roi au châtelet de Paris.
  • Catherine de Chanteprime, mariée avec Jean Luillier, seigneur de Vez, avocat général du parlement, puis avec Eustache de Gaucourt, seigneur de Viry, grand fauconnier de France. Elle est la mère de l'évêque Jean Luillier.
  • Jehan de Chanteprime, maître extraordinaire en la Chambre des comptes, époux Marguerite Le Verrat (fille de Pierre Le Verrat), avec laquelle il a :
    • Catherine de Chanteprime, mariée à Jean L'Orfèvre, seigneur de Pont-Sainte-Maxence et des Ageux.
    • Jehanne de Chanteprime, mariée en premières noces à Pierre Lescot, conseiller à la cour des aides ; et en secondes noces à Gilles Luillier, avocat au parlement. Mère du prévôt Pierre Lescot, grand-mère de l'architecte Pierre Lescot et du chancelier François Olivier.
    • Charlotte de Chanteprime, dame de Tremont, mariée en premières noces avec Charles Challigault, notaire et secrétaire du Roy et en secondes noces à Arnoul des Poquerelles, écuyer, prévot de Pontoise
    • Marguerite de Chanteprime, mariée à Jean de Reilhac[2], notaire et secrétaire de Charles VII et de Louis XI, maître des comptes, général des finances de (Languedoïl ?)[précision nécessaire] et ambassadeur[9].

Blason

« D’or au chevron de sable accompagné de trois hures de sanglier du même »[2].

Héraldique

Blason Blasonnement :
« D’or au chevron de sable accompagné de trois hures de sanglier du même[2] ».

Voir aussi

Bibliographie

  • Académie des inscriptions & belles-lettres, Mémoires présentés par divers savants, 1844
  • Léon Louis Borrelli de Serres, Recherches sur divers services publics du XIIIe au XVIIe siècle : Notices relatives aux XIVe et XVe siècles, 1974
  • Carla Bozzolo, Un traducteur et un humaniste de l'époque de Charles VI : Laurent de Premierfait, Paris, Publications de la Sorbonne, 2004

Liens externes

  • « Famille Chanteprime », sur racineshistoire.free.fr.

Notes et références

  1. Henri Stein et Jean Hubert, Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne).
  2. a b c d e et f Michel Caussin, « Familles parisiennes - notes prises par l'auteur pour son étude sur la famille de Vigny », sur famillesparisiennes.org (consulté le ). Sources de l'auteur : BnF, Mss, Pièces originales 671, Dossiers bleus 168.
  3. Jean Lebeuf (abbé), Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre..., vol. 1, Auxerre, Perriquet, , 886 p. (lire en ligne), p. 527.
  4. BOULIN (F.B.). Catalogue des officiers de la Cour des Aides de Paris, manuscrit, s.l. s.d. [vers 1758], p. 26 [coll. Marc Nortier]
  5. DUPONT-FERRIER (G.). « Les audiences et les séances du Conseil à la Cour des Aides de Paris », B.S.H.P.I.D.F., t. 60, 1933, p. 20, 21 et 22
  6. Ordonnances des rois de France, t. VIII, 1750, p. 8 ;MIROT (L.). « Un trousseau royal à la fin du XIVe siècle », M.S.H.P.I.D.F., t. 29, 1902, p. 157
  7. DUPONT-FERRIER (G.). « Les audiences et les séances du Conseil à la Cour des Aides de Paris », B.S.H.P.I.D.F., t. 60, 1933, p. 21
  8. JASSEMIN (H.). La Chambre des comptes de Paris au XVe siècle, 1933, p. 334
  9. Jean de Reilhac, secretaire, maitre des comptes, general des finances et ambassadeur des rois Charles VII, Louis XI et Charles VIII: documents pour servir a l'histoire de ces regnes, de 1455 a 1499, Champion, Paris, 1886
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