Lucile Doux

Lucile Doux
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
LouveciennesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Fournier-VerneuilVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PeintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maîtres
Émile Perrin, Charles ChaplinVoir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

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Lucile Doux, née en 1821 à Paris et morte en 1896 à Louveciennes, est une artiste peintre française.

Biographie

Noëlle Catherine Lucile[1] Fournier-Verneuil naît le à Paris (2e arrondissement ancien)[2]. Elle est fille de Vincent Fournier-Verneuil (1781-1838), notaire et publiciste, et d'Henriette Marie Bouquillard (1787-1867). Son aïeul maternel, Jean Baptiste Bouquillard (1753-1834), est négociant maritime en matières premières entrant dans la composition des couleurs. Son bisaïeul maternel, Julien Gohin, a fondé en 1751 la plus importante fabrique de couleurs de Paris[3].

Le , elle se marie avec Jean Doux, directeur de la Compagnie du chemin de fer Hainaut et Flandres, résidant en 1863 à Saint-Ghislain (Belgique)[4]. Le couple a deux filles. L'aînée, Marie Henriette (Paris 1843-1936), épouse en 1863 Camille du Locle, librettiste et directeur de l'Opéra Comique[5]. La cadette, Marie Thérèse (Paris 1846 - Marly-le-Roi 1925), épouse en 1870 Georges Gottereau, ingénieur des arts et manufactures, administrateur de sociétés minières[6].

Elle meurt le à Louveciennes[7].

Elle est inhumée dans une sépulture de famille au cimetière de Montmartre (30e division, ligne 2 contre l'avenue Montmorency, emplacement 8)[8].

Carrière artistique

Église St-Pierre-St-Paul
de Courbevoie (chœur).
Saint Pierre par Lucile Doux, d'après Sébastien Cornu.

Lucile Doux poursuit une carrière d'artiste peintre favorisée par son environnement familial. Élève de son beau-frère Émile Perrin[9] et du peintre Charles Chaplin[10], elle participe à divers salons de 1853 à 1879, dont celui de 1857.

Vers 1867, le département de la Seine lui commande, pour l'église Saint-Pierre-Saint-Paul de Courbevoie, une toile marouflée représentant saint Pierre. Cette composition monumentale reproduit une peinture de Sébastien Cornu au pilier gauche du chœur de l'église Saint-Louis-d'Antin[11].

L'empereur Napoléon III offre à la paroisse de Zicavo son tableau La Charité, peint en 1854 d'après l'œuvre d'Andrea del Sarto[12].

Œuvres

  • La Charité d'après Andrea del Sarto, 1854, église Saint-Luxor de Zicavo (Corse) ;
  • Portrait de Mme de W., 1855 ;
  • Portrait de Mme H., 1855 ;
  • La Vierge au chapelet d'après Murillo, 1856 ;
  • Jeune Femme jouant avec un bouquet, 1859 ;
  • L'Attente, 1860 ;
  • Petite Fille soignant des lapins, 1860 ;
  • Portrait de M. Faudet, curé de Saint-Roch, doyen des curés de Paris, 1860, église Saint-Roch de Paris ;
  • La Résignation, 1861 ;
  • La Toilette du dimanche, 1861 ;
  • À l'église, 1861 ;
  • La leçon de lecture, 1861 ;
  • Portrait de jeune fille[13], 1862 ;
  • Tête d'étude, 1863 ;
  • La Mort d'un ami, 1864 ;
  • Mariage mystique de sainte Catherine, 1865, cathédrale Sainte-Croix d'Orléans[14] ;
  • Saint Pierre d'après Sébastien Cornu, vers 1867, église Saint-Pierre-Saint-Paul de Courbevoie ;
  • Naissance de la Vierge d'après Murillo, 1868, presbytère de Turenne (Corrèze) ;
  • Sainte Geneviève, église Saint-Pierre de Montmartre, 1868 ;
  • Un loisir de la campagne, vers 1877[15] ;
  • Scène d'intérieur, vers 1879[16] ;
  • Confidence, vers 1880[17] ;
  • Malentendu, vers 1880[17] ;
  • Pensierosa, vers 1880[17] ;
  • Bourbonnaise ;
  • Mlle D.

Bibliographie

  • Anatole Alès, Les femmes artistes au Salon de 1878 et à l'Exposition universelle, Duval, 1878
  • Bénézit, 1913

Notes et références

  1. Les prénoms varient selon les actes d'état-civil : Noële (Noête, Noëte, Noëtte) Catherine Lucile ou Rose Catherine Lucile.
  2. Archives de Paris. État civil reconstitué, acte de naissance du 27 juillet 1821, vue 22/51.
  3. « Notice de la maison Gohin », Almanach du Commerce de Paris,‎ (lire en ligne).
  4. Archives de Paris. État civil reconstitué, acte de mariage du 5 avril 1842, vue 34/49.
  5. Archives de Paris. 1er arrondissement, actes de mariage du 21 avril au 2 mai 1863, vue 3/21.
  6. Archives de Paris. 9e arrondissement, actes de mariage du 19 juillet au 13 août 1870, vue 21/31.
  7. [Archives départementales de Yvelines. Louveciennes, actes de naissance, mariage et décès de 1893 à 1899, vue 132/247].
  8. La stèle qui comportait les épitaphes a disparu et aucun nom de famille n'est gravé sur le monument, la sépulture est anonyme.
  9. Le peintre Emile Perrin épouse à Paris, le 21 mars 1843, Marie Louise Fournier-Verneuil, sœur de Lucile.
  10. Louis Jourdan, Les Peintres Français, Salon de 1859, 1859, p.121.
  11. Notice sur la Plateforme ouverte du patrimoine. 3 peintures monumentales : saint Paul, Christ en croix, saint Pierre.
  12. Plateforme ouverte du patrimoine. La Charité.
  13. Artprice.
  14. Précédemment à l'église paroissiale Saint-Pierre, Saint-Paul de Châtillon-Coligny (Loiret), transfert à la cathédrale d'Orléans le 17 juillet 2018. Œuvre redécouverte par Gilles Blieck, conservateur des Monuments historiques, région Centre-Val de Loire. Restauration Valérie Trémoulet : toile et châssis et Uwe Schaefer : cadre en bois doré.
  15. Société des Beaux-Arts de Nice, Catalogue de l'Exposition, Nice, , p. 17.
  16. Société des Beaux-Arts de Nice, Catalogue de l'Exposition, Nice, , p. 54.
  17. a b et c Société des Beaux-Arts de Nice, Catalogue de l'Exposition, Nice, , p. 23

Liens externes

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    • Bénézit
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