Né Ælfstan, il choisit en entrant en religion le nom Lyfing, dont l'étymologie est leof-carus, soit « bien-aimé ». Il commence sa carrière monastique dans l'abbaye bénédictine de Glastonbury.
Les troubles que traverse l'Angleterre à cette époque empêchent Lyfing de se rendre à Rome pour y recevoir le pallium qui symbolise sa charge, et c'est donc l'archevêque d'York Wulfstan qui procède au sacre des nouveaux évêques anglais dans un premier temps[3]. Lorsqu'il finit par effectuer le voyage, il rentre avec une lettre du pape Benoît VIII, qui invite Knut à rétablir l'ordre dans son royaume. Durant ses sept années à la tête de Cantorbéry, Lyfing obtient la confirmation des libertés de la communauté monastique de Christ Church et procède à des travaux dans la cathédrale, durement touchée par les attaques des Vikings[2].
Lyfing meurt le . Il est enterré dans la cathédrale de Cantorbéry, près de l'autel de saint Martin[2]. Son successeur, Æthelnoth, est le premier archevêque de Cantorbéry issu de Christ Church.
Références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Lyfing (Archbishop of Canterbury) » (voir la liste des auteurs).
(en) Simon Keynes, « Appendix II: Archbishops and Bishops, 597–1066 », dans Michael Lapidge, John Blair, Simon Keynes et Donald Scragg (éd.), The Wiley Blackwell Encyclopedia of Anglo-Saxon England, Wiley Blackwell, , 2e éd. (ISBN978-0-470-65632-7).