Marcel André

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Marcel André
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Données clés
Nom de naissance Marcel Victor Auguste André
Naissance
Paris 2e, Seine
Nationalité Française
Décès (à 89 ans)
Paris 14e
Profession Acteur
Films notables La Belle et la Bête
Les Parents terribles

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Marcel-Victor-Auguste André est un acteur français né le dans le 2e arrondissement de Paris, ville où il meurt le dans le 14e[1].

Biographie

Artiste dramatique issu du théâtre, Marcel André travailla notamment avec Firmin Gémier et Maurice de Féraudy au Théâtre Michel de Saint-Pétersbourg de décembre 1910 à août 1911[2].

Rendu à la vie civile à l'issue de deux ans de service avec le grade de sergent dans l'infanterie en 1908, il est rappelé sous les drapeaux lors de la mobilisation générale d'août 1914. Classé inapte à l'infanterie suite à une blessure à la cuisse par éclat d'obus le à Neuville-Saint-Vaast, Marcel André est transféré dans le service auto du 13e régiment d'artillerie en janvier 1916. Passé dans le train des équipages en mai suivant, il sert à l'armée d'Orient de décembre 1916 à novembre 1917. Il est promu adjudant en avril 1917 puis sous-lieutenant en juin 1918. Il est blessé une seconde fois le à Meaux par un éclat de bombe d'avion à l'épaule droite. Démobilisé en mars 1919, il est promu lieutenant de réserve en 1924. Atteint par la limite d'âge, il est rayé des cadres en 1934[2].

Il fut un second rôle apprécié de Jean Cocteau qui l'utilisa au théâtre, mais également au cinéma notamment pour La Belle et la Bête et Les Parents terribles. Son palmarès théâtral est riche et on peut y relever : Trois garçons et une fille de Roger Ferdinand, Toi que j'ai tant aimé d'Henri Jeanson, L'Homme de joie de Paul Géraldy, Miss Mabel de R.C. Shériff, Siegfried de Jean Giraudoux, L'Alouette et Le Voyageur sans bagages de Jean Anouilh. Pour le cinéma, il tourna dans une bonne soixantaine de films. Rôles pour lesquels il se promène avec sobriété, voire une certaine indolence[réf. souhaitée]. Outre les deux films précités avec Cocteau, deux autres compositions sont à retenir, celle de l'équivoque Maître Lebel dans Baccara d'Yves Mirande et celle du juge d'instruction de La Vérité sur Bébé Donge d'Henri Decoin.

Il est le père du comédien-auteur Michel André (La Bonne Planque), qui disparut treize ans après lui.

Marcel André est inhumé au cimetière communal du Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis)[3].

Filmographie

Théâtre

Notes et références

  1. Acte de naissance no 6 (vue 2/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 2e arrondissement, registre des naissances de 1885 avec mentions marginales de mariages et de décès.
  2. a et b Archives de Paris, D4R1 1303, 2e bureau de recrutement de la Seine, classe 1905, feuillet matricule n°201 de Marcel Victor Auguste André.
  3. PRÉ-SAINT-GERVAIS (le) (93) : cimetière

Voir aussi

Bibliographie

  • Raymond Chirat, Olivier Barrot, Les Excentriques du cinéma français : 1929-1958, Henri Veyrier, 1983

Liens externes

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