Max Holste MH-52
Max Holste MH-52 | |
Le Max Holste MH-52G n°02 au Grand Palais en . | |
Constructeur | Avions Max Holste |
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Type | Avion léger d'entraînement et de loisirs |
Premier vol | |
Nombre construit | 13 exemplaires |
Motorisation | |
Moteur | Renault 4P-01 de Havilland Gipsy Major 1 |
Puissance | 104 kW / 140 ch 89 kW / 120 ch |
Dimensions | |
Envergure | 9,77 m |
Longueur | 7,28 m |
Hauteur | 2,17 m |
Surface alaire | 14 m2 |
Nombre de places | 2 |
Masses | |
Masse à vide | MH-52R : 640 kg MH-52G : 698 kg |
Masse maximum | MH-52R : 885 kg MH-52G : 963 kg |
Performances | |
Vitesse de croisière | MH-52R : 186 km/h MH-52G : 175 km/h |
Vitesse maximale (VNE) | MH-52R : 210 km/h MH-52G : 200 km/h |
Vitesse de décrochage | 55 km/h |
Vitesse ascensionnelle | MH-52R : 4,5 m/s MH-52G : 4 m/s |
Distance franchissable | 600 km |
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Le Max Holste MH-52 était un avion léger de loisirs et d'entraînement des années 1940, conçu et produit en France par la société Avions Max Holste.
Conception et développement
Développé au milieu des années 1940, le MH-52 était un monoplan cantilever à aile basse doté d'une double dérive et un train d'atterrissage tricycle fixe. Il était doté d'un cockpit avec deux sièges côte-à-côte, pour un pilote et un passager ou un élève-pilote. La verrière disposait de renforts structurels et était dotée de portes transparentes coulissant vers l'avant. Le prototype effectua son premier vol le .
Une évolution du MH-52 fut conçue, le MH-53 Cadet, qui ne fut produit qu'à un seul exemplaire. Il possédait un train d'atterrissage fixe à roulette de queue et d'un moteur de Havilland Gipsy Major 10 (en) de 135 ch (101 kW)[1].
Histoire opérationnelle
Treize exemplaires de série furent produits, à la fin des années 1940. La plupart furent utilisés par des aéro-clubs et des pilotes privés en France, mais trois exemplaires furent toutefois livrés à l'Égypte[2].
Exemplaires préservés
Dans les années 2000, deux MH-52 étaient encore existants. Le MH-52G n°04, avant servi aux essais en vol au CEV, attendait d'être restauré en condition de vol près de Paris, tandis que le n°11 était stocké par un groupe dans un espace privé sur un aérodrome près de Bergerac, en Dordogne[3].
En 2022, le MH-52R n°11 est entré dans les collections de l'Espace Air Passion.
Versions
- MH-52 n°01 : Version initiale, dotée d'un train d'atterrissage tricycle et propulsé par un moteur Potez 4D (en) de 150 ch (112 kW). Deux exemplaires furent produits[2]. Il fut plus tard remplacé par un moteur Renault 4P-01 de 140 ch (104 kW).
- MH-52G n°02 à 08 : équipé d'un moteur de Havilland Gipsy Major 1 (en) de 120 ch (89 kW). Sept exemplaires furent produits[2].
- MH-52R n°09 à 12 : équipé d'un moteur Renault 4P-01 de 140 ch (104 kW). Quatre exemplaires furent produits[2].
- MH-53 Cadet n°01 : version à roulette de queue du MH-52, propulsé par un de Havilland Gipsy Major 10 (en) de 135 ch (101 kW). Un seul exemplaire fut produit[2],[1].
Notes et références
- ↑ a et b (en) Green et Pollinger 1965, p. 100.
- ↑ a b c d et e (en) Simpson 2006, p. 158.
- ↑ (en) Ogden 2006, p. 107.
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
- Max Holste MH-52, sur Wikimedia Commons
Article connexe
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) Rod Simpson, The General Aviation Handbook : A Guide to Postwar General Aviation Manufacturers and their Aircraft, Midland Publishing, Ltd., , 3e éd., 350 p. (ISBN 1-85780-222-5 et 978-1-85780-222-1).
- (en) William Green et Gerald Pollinger, The Aircraft Of The World, New York, États-Unis, Doubleday, , 1re éd..
- (en) Bob Ogden, Aviation Museums and Collections of Mainland Europe, Air-Britain (Historians) Ltd., , 576 p. (ISBN 0-85130-375-7 et 978-0-85130-375-8).
- (en) The Illustrated Encyclopedia of Aircraft (Part Work 1982–1985), Orbis Publishing, .
- (en) Paul Eden et Soph Moeng, The complete Encyclopedia of World Aircraft, Londres, Royaume-Uni, Amber Books, Ltd., , 1152 p. (ISBN 0-76073-432-1 et 978-0-76073-432-2).
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