Panthéon national (Lisbonne)

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Panthéon national
(pt) Panteão Nacional
La façade du Panthéon national.
Présentation
Type
Église, mausolée, patrimoine culturelVoir et modifier les données sur Wikidata
Fondation
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Diocèse
Patriarcat de LisbonneVoir et modifier les données sur Wikidata
Dédicataire
Style
Architecture baroqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Architecte
Religion
CatholicismeVoir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Monument nationalVoir et modifier les données sur Wikidata
Visiteurs par an
146 070 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
www.panteaonacional.gov.ptVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Drapeau du Portugal Portugal
Commune
Lisbonne
Coordonnées
38° 42′ 54″ N, 9° 07′ 30″ OVoir et modifier les données sur Wikidata
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Le Panthéon national du Portugal (en portugais : Panteão Nacional) est une ancienne église, dédiée à sainte Engrâce. Il se trouve dans la paroisse de São Vicente de Fora à Lisbonne.

L'église existe depuis 1568 mais l'édifice religieux a été converti en panthéon en 1916.

Légende du Panthéon

Cette légende débute dans l'église de Sainte-Engrâce, en 1631, alors qu’elle était encore en construction.

Les vols répétés d'hosties nécessaires pour les cérémonies laissaient les fidèles dans une perplexité totale. On accusa Simao Peres Soles, un jeune homme de confession juive, qui avait été vu plusieurs fois dans la paroisse, alors qu’il n’avait à priori aucune raison de se trouver là. On le condamna sans hésitation à être brûlé vif. Il essaya de proclamer son innocence, mais sans succès.  Sur le bûcher, il s’exclama : « Aussi vrai que je suis innocent, les travaux de l’Eglise de Santa Engrácia ne se termineront jamais ! »

Après sa mort, une rumeur commença à se répandre sur ses venues à l’église. On racontait que s'il venait si souvent, c’était pour rencontrer une nonne, qui était son amante. Le jeune homme était donc mort pour ne pas compromettre la réputation de sa bien-aimée.

Quant aux travaux, on ne réussit jamais à les terminer. Aujourd'hui encore, l'expression obras de Santa Engrácia, qui veut littéralement dire « les chantiers de sainte Engrâce », est utilisée pour décrire des travaux qui semblent ne jamais devoir finir.

Le Panthéon national

L'église, déclarée monument national en 1910, est convertie en panthéon par la loi du 29 avril 1916[1]. En 1965, le gouvernement d'Antonio Salazar lance les travaux de transformation en nécropole nationale dont l'achèvement est célébré par une messe solennelle le . Les corps d'Almeida Garrett, Teófilo Braga, Óscar Carmona, João de Deus, Guerra Junqueiro et Sidónio Pais sont inhumés dans la crypte peu après.

En 2016, un amendement à la loi prévoit que l'inhumation de la dépouille mortelle de citoyens éminents au Panthéon ne peut avoir lieu que vingt ans après leur décès, tandis que l'installation d'une stèle commémorative faisant allusion à leur vie et à leur œuvre peut avoir lieu cinq ans après leur décès.

Personnalités

Actuellement, douze personnalités sont inhumées au Panthéon. La plupart sont soit des hommes politiques soit des écrivains. On y trouve aussi la chanteuse de fado Amália Rodrigues et la poétesse Sophia de Mello Breyner Andresen qui sont les seules femmes à y reposer.

Les personnalités enterrés au Panthéon sont :

Plaque commémorative à la mémoire d'Aristides de Sousa Mendes.

La coupole abrite également une série de six cénotaphes qui rendent hommage à Luís de Camões et Vasco de Gama, inhumés au monastère des Hiéronymites, Afonso de Albuquerque, au couvent de La Grâce à Lisbonne, Nuno Álvares Pereira, dans l'église du Saint-Connétable à Lisbonne, Henri le Navigateur, au monastère de Batalha, et Pedro Álvares Cabral, au couvent de la Grâce à Santarém, qui sont des héros de l'histoire du Portugal.

Le , une plaque commémorative a été installée en mémoire d'Aristides de Sousa Mendes, inhumé dans le caveau familial à Cabanas de Viriato[2].

Notes et références

  1. (pt) Lucinda Canelas, « A igreja que foi fábrica de sapatos é uma casa de heróis mal amada », sur publico.pt,
  2. Mélanie Pereira, « Aristides de Sousa Mendes, le héros portugais qui a sauvé 30 000 vies de la Shoah, honoré au Panthéon national », Lisboète Magazine,

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