Paraclausithyron

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Tibullus se lamentant devant la porte de sa bien-aimé, peinture à l'huile de Nicolai Abraham Abildgaard, 1923.

Le paraclausithyron, ou paraclausithuron, du grec ancien παρακλαυσίθυρον, « lamentations devant une porte [fermée] » (de παρακλαίω [paraklaiô], « pleurer auprès de » et θύρα [thura], « porte »), est un topos littéraire typique de la poésie élégiaque grecque et romaine, repris plus tard par les troubadours dans la littérature médiévale.

Il consiste essentiellement à représenter l'amant (un exclusus amator, qui peut parfois être le poète lui-même) veillant devant une porte close derrière laquelle se trouve la femme qu'il désire[1].

Ce topos poétique est souvent marqué par des procédés narratifs tels que le dialogue avec la porte qui ne veut pas s'ouvrir, comme c'est le cas chez Catulle, ou le monologue de la porte, que l'on trouve chez Properce.

Ovide a également utilisé le paraclausithyron dans ses Amours, où il parle avec un esclave gardant la porte (janitor).

Notes et références

  1. Jean-Michel Fontanier (dir.), Sophie Van der Meeren et al., Amor Romanus : Amours romaines, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Interférences », , 350 p. (EAN 9782753507104, DOI 10.4000/books.pur.30463, lire en ligne Accès libre), « Le thème de l’exclusus amator dans la satire philosophique : variété des réemplois et des stratégies argumentatives », p. 237-264
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