Redha Malek
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Redha Malek رضا مالك (ar) ⵕⵉⴹⴰ ⵎⴰⵍⴽ (ber) | |
Fonctions | |
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Chef du gouvernement algérien | |
– (7 mois et 21 jours) | |
Chef de l'État | Ali Kafi (président du Haut Comité d'État) Liamine Zéroual (président de l'État) |
Gouvernement | Malek |
Prédécesseur | Bélaïd Abdesselam |
Successeur | Mokdad Sifi |
Ministre des Affaires étrangères | |
– (6 mois et 18 jours) | |
Gouvernement | Abdesslam |
Prédécesseur | Lakhdar Brahimi |
Successeur | Mohamed Salah Dembri |
Ambassadeur d'Algérie au Royaume-Uni | |
– (2 ans) | |
Ambassadeur d'Algérie aux États-Unis | |
– (3 ans) | |
Prédécesseur | Abdelaziz Maoui |
Successeur | Layachi Yaker |
Ministre de l'Information et de la Culture | |
– (1 an, 10 mois et 13 jours) | |
Président | Houari Boumédiène Chadli Bendjedid |
Chef de l'État | Rabah Bitat (intérim) |
Gouvernement | Boumédiène IV |
Prédécesseur | Ahmed Taleb Ibrahimi |
Successeur | Abdelhamid Mehri |
Ambassadeur d'Algérie en URSS | |
– (7 ans) | |
Ambassadeur d'Algérie en France | |
– (5 ans) | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Batna (Algérie) |
Date de décès | (à 85 ans) |
Lieu de décès | Alger (Algérie) |
Nationalité | algérienne |
Parti politique | FLN, SE puis ANR |
Diplômé de | Université d'Alger |
Profession | Diplomate |
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Ministres algériens des Affaires étrangères Chefs du gouvernement algérien | |
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Redha Malek (arabe : رضا مالك, en tamazight : ⵕⵉⴹⴰ ⵎⴰⵍⴽ), né le à Batna (Algérie) et mort le à Alger, est un homme d'État algérien, chef du gouvernement de 1993 à 1994.
Biographie
Licencié en lettres et philosophie de l'université d'Alger, Redha Malek poursuivra des études à Paris. Membre fondateur de l'Union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA) en 1955, il sera de 1957 à 1962 le directeur du journal organe officiel du FLN, El Moudjahid. Membre de la délégation FLN pendant les négociations des accords d'Évian, il en sera le porte-parole.
À l'indépendance, il mène une carrière diplomatique durant trente ans de 1962 à 1992, comme ambassadeur en France, aux États-Unis, en URSS et au Royaume-Uni. Il était l'un des principaux négociateurs lors de la crise des otages américains en Iran en 1980.
De retour en Algérie, il est considéré comme étant un des principaux acteurs de l’arrêt du processus électoral de 1991. Il est désigné la même année au Conseil consultatif national chargé d'assister le Haut Comité d'État (HCE). Quelques mois plus tard, après l'assassinat de Mohamed Boudiaf, il est nommé comme membre du Haut Comité d'État (HCE). En 1993, il devient ensuite ministre des Affaires étrangères.
Sa destitution par Zéroual a affaibli ce dernier qui n'a pas pu finir son mandat. Il affirmait que la terreur devait changer de camp. Il est Chef du gouvernement algérien du au .
Sur le plan économique, Réda Malek a été celui qui a amorcé la politique des ajustements structurels après la signature avec le Fonds Monétaire International (FMI) en 1994.
En 1995, il fonde le parti de l'Alliance nationale républicaine (ANR).
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'histoire. Il est l'un des plus fervents défenseurs de la séparation entre le pouvoir politique et religieux.
Il meurt le à Alger[1].
Carrière
- 1955-1957 : membre fondateur de l'Union générale des étudiants musulmans d'Algérie (UGEMA)
- 1957-1962 : directeur du journal El Moudjahid
- 1961-1962 : porte-parole de la délégation algérienne des accords d'Évian
- 1977-1979 : ministre de l'Information et de la Culture
- : président du Conseil consultatif national
- : nommé membre du Haut Comité d'État
- 1993-1993 : ministre des Affaires étrangères
- 1993-1994 : Chef du gouvernement algérien
Missions diplomatiques
- 1962-1964 : ambassadeur à Belgrade
- 1965-1970 : ambassadeur à Paris
- 1970-1977 : ambassadeur à Moscou
- 1979-1982 : ambassadeur à Washington
- 1982-1984 : ambassadeur à Londres
Œuvres
- M'entendras-tu? : Poèmes, Eddif, 1990, 253 p.
- Tradition et révolution : l'enjeu de la modernité en Algérie et dans l'Islam, Anep, 2001, 219 p.
- L'Algérie à Evian : histoire des négociations secrètes, 1956-1962, Anep, 2002, 411 p.
- Guerre de libération et révolution démocratique : écrits d'hier et d'aujourd'hui, Casbah éditions, 2010, 758 p.
- L'empreinte des jours, 2004-2012 : essais, Casbah éditions, 2013, 485 p.
Préfacier
- Collectif, Algérie, arrêt du processus électoral : enjeux et démocratie : réponse à la plainte du déposée contre le Général Nezzar, Éd. Publisud, 2002, 405 p.
Notes et références
- ↑ « Rédha Malek n’est plus », El Wattan, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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