Stephen A. Jarislowsky

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Stephen A. Jarislowsky
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Biographie
Naissance
(98 ans)
BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
canadienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Domicile
Formation
Université Cornell
Université de Chicago
Faculté d'ingénierie de l'université Cornell (en)
Université Harvard
Harvard Business School
Asheville School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Financier, entrepreneurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions

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Stephen A. Jarislowsky (né le à Berlin) est un investisseur et milliardaire canadien. En 2005, selon Forbes, Jarislowsky est la 246e fortune mondiale, évaluée à 1,1 milliard de dollars américains.

Biographie

Formation et carrière militaire

Stephen Jarislowsky nait à Berlin. La famille Jarislowsky quitte l'Allemagne pour les Pays-Bas, puis la France.

En 1941, à l’âge de seize ans, Stephen Jarislowsky émigre aux États-Unis et étudie à l'école préparatoire d'Asheville. Il étudie par la suite en construction mécanique à l'Université Cornell.

Après ses études, il sert dans les forces armées des États-Unis. Il termine sa formation de base et étudie le japonais à l'Université de Chicago.

Après la guerre, il est envoyé au Japon pour faire du contre-espionnage. Il retourne aux États-Unis pour continuer ses études, plus précisément pour une maîtrise en cultures orientales à l'Université de Chicago (1949), où il obtient le titre honorifique de Phi Beta Kappa. En 1952, il obtient une maîtrise en administration des affaires (MBA) de l'Université Harvard.

Carrière financière

Il déménage à Montréal et travaille pour Alcan Inc., où il obtient le poste d’adjoint au directeur des finances. En 1955, il fonde et préside la Jarislowsky, Fraser et compagnie, qui devient l'une des plus grandes sociétés de gestion canadienne.

Il parle cinq langues, soit l’allemand, le français, l’anglais, le néerlandais et le japonais.

Militantisme

Bien que non actif en politique M. Jarislowsky s'oppose au nationalisme québécois. En , lors d'un discours prononcé à l'association municipale de Westmount, il raconte comment, peu après le référendum de 1995 au Québec, il suggère la partition du Québec et la transformation de Montréal en ville-état. Il fait aussi le rapprochement entre le nationalisme québécois de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard et un régime fasciste[1].

Le , dans une entrevue au journal La Presse, Jarislowsky réitère ses propos et étend ces derniers à l'ensemble du mouvement souverainiste du Québec[2],[3].

Dans une entrevue donnée aux Francs-tireurs et diffusée le , Jarislowsky déclare ne pas être juif et croire qu'il n'y a rien après la vie[4].

Le , Jarislowsky déclare à l'agence QMI : «Je ne suis pas fédéraliste. Pas nécessairement. Si le Québec était aussi riche que la Suisse, je serais indépendantiste»[5]

Prix et distinctions

Stephen Jarislowsky possède des doctorats honorifiques de l'Université Queen's, de l'Université de l'Alberta, de l'Université McMaster et de l'Université de Montréal. Il a donné son nom à sept chaires universitaires.

Notes et références

  1. (en) Stephen Jarislowsky, « Speach to Westmount Municipal Association », sur pages.infinit.net, .
  2. Denis Lessard, « Le mouvement souverainiste est «fasciste», selon Jarislowsky », La Presse, .
  3. La Presse canadienne, « Les libéraux refusent une motion sur Jarislowsky », Le Devoir, .
  4. Richard Martineau, « Entrevue de Stephen Jarislowsky », Les Francs-tireurs, .
  5. « Journal de Montréal », sur journaldemontreal.com, .

Liens externes

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