Tour de France 1998

Tour de France 1998
Généralités
Course
85e Tour de FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Étapes
21
Date
11 juillet au
Distance
3 875 km
Pays traversé(s)
France, Irlande, Suisse
Lieu de départ
DublinVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieu d'arrivée
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Partants
189Voir et modifier les données sur Wikidata
Vitesse moyenne
39,983 km/h
Résultats
Vainqueur
Marco Pantani
Deuxième
Jan UllrichVoir et modifier les données sur Wikidata
Troisième
Bobby JulichVoir et modifier les données sur Wikidata
Classement par points
Erik Zabel
Meilleur grimpeur
Christophe Rinero
Meilleur jeune
Jan Ullrich
Super-combatif
Jacky DurandVoir et modifier les données sur Wikidata
Meilleure équipe
Tour de France 1997Voir et modifier les données sur Wikidata
Tour de France 1999Voir et modifier les données sur Wikidata

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Le Tour de France 1998 est la 85e édition du Tour de France cycliste, ce tour est aussi surnommé « le tour de la honte » en raison des affaires de dopage qui l'ont entaché. Il commence à Dublin, en Irlande, le 11 juillet et se termine à Paris le , après 21 étapes pour 3 875 km. Cette date inhabituelle est due à la concurrence de la Coupe du monde de football 1998 organisée en France. Il est remporté par l'Italien Marco Pantani, devant l'Allemand Jan Ullrich et l'Américain Bobby Julich. Ce Tour de France est marqué par plusieurs affaires de dopage, dont l'affaire Festina, qui entraînent l'exclusion ou le départ de plusieurs équipes.

Présentation

Parcours

À la fois pour des raisons d'attention médiatique et de maintien de la sécurité, cette édition est retardée par la coupe du monde de football 1998 organisée en France. Le grand départ du Tour a lieu à Dublin, en Irlande. Il s'agit du treizième départ à l'étranger depuis la création de l'épreuve en 1903, et le premier depuis une île[1]. Comme à son habitude, le Tour commence par un prologue, entièrement tracé dans le centre historique de la capitale irlandaise[1]. L'île accueille également les deux premières étapes, avant le retour en France des coureurs. Le parcours rend hommage à Stephen Roche et Sean Kelly, deux anciens champions cyclistes irlandais et tous deux à l'origine du projet de grand départ : ainsi, le départ réel de la première étape est donné depuis le village natal de Roche, tandis que la deuxième étape traverse la commune de résidence de Kelly[1]. Seamus Elliott, premier Irlandais vainqueur d'étape et porteur du maillot jaune sur le Tour de France 1963, est également mis à l'honneur par les organisateurs de l'épreuve qui déposent une gerbe sur sa tombe peu avant le grand départ[2].

L'arrivée finale se juge aux Champs-Élysées.

Principaux favoris

Tenant du titre, l'Allemand Jan Ullrich suscite les interrogations des suiveurs après un début de saison peu convaincant[3]. Le Français Richard Virenque et l'Italien Marco Pantani, respectivement deuxième et troisième du dernier Tour de France, figurent parmi les principaux favoris, bien qu'ils déplorent tous deux le tracé qu'ils jugent trop peu montagneux[3]. Une interrogation subsiste également quant à la forme du grimpeur italien, qui vient de remporter le Tour d'Italie. De son côté, Richard Virenque peut compter sur de solides équipiers, la formation Festina étant alors considérée comme la meilleure équipe du monde, d'autant plus depuis la signature en début de saison du Suisse Alex Zülle, deuxième du Tour de France 1995 et double vainqueur du Tour d'Espagne[3]. Champion de France en titre, Laurent Jalabert annonce son objectif de monter sur le podium final du Tour, malgré deux dernières éditions décevantes[3].

Déroulement de la course

Grand départ en Irlande

Carte dessinée sur openstreetmap faisant apparaître le tracé en noir et jaune, avec le kilométrage affiché.
La carte du prologue à Dublin.

Grand favori du prologue, le coureur britannique Chris Boardman, déjà vainqueur en 1994 et 1997, l'emporte en couvrant les 5,6 km du parcours à une moyenne supérieure à 54 km/h. Les principaux favoris du Tour réalisent un bon temps : Abraham Olano se classe deuxième à 4 secondes de Boardman, devant Laurent Jalabert, Bobby Julich, Christophe Moreau et Jan Ullrich, tous à 5 secondes[4],[5]. Seul Marco Pantani, qui n'est pas spécialiste de ce type d'épreuve, accuse un retard conséquent : il concède 48 secondes au vainqueur et se classe au 181e rang du prologue[6]. Le Tour rencontre un immense succès populaire : selon la police irlandaise, entre 80 000 et 100 000 spectateurs sont massés sur les routes de ce prologue[4].

Les deux premières étapes tracées sur le sol irlandais sont marquées par de nombreuses chutes. Lors de la 1re étape, le sprinteur italien Mario Cipollini, que rêvait de revêtir le maillot jaune par le biais des bonifications, comme il l'avait fait l'année précédente, est victime d'une chute provoquée par l'un de ses coéquipiers à 8 km de l'arrivée[7]. Malgré la longue échappée animée par Jacky Durand, le peloton n'a aucun mal à contrôler la course et c'est le sprinteur belge Tom Steels qui remporte sa première victoire d'étape dans le Tour de France[7].

Photographie en gros plan d'un cycliste portant des lunettes et un maillot rose et bleu.
Ján Svorada (ici en 2001) remporte la 2e étape.

Le lendemain, la deuxième étape est fatale au leader de la course Chris Boardman : victime d'une chute à 50 km de l'arrivée, il est contraint à l'abandon, pour la quatrième fois depuis ses débuts dans l'épreuve en 1994[8]. De nombreux incidents émaillent la course : Federico De Beni, de l'équipe Riso Scotti, percute une jeune spectatrice de 11 ans qui est évacuée vers l'hôpital et placée dans un coma artificiel[8]. Le coureur poursuit la course mais il abandonnera deux jours plus tard. Enfin, à 7 km du terme de l'étape, des rafales de vent provoquent une nouvelle chute dans laquelle sont pris de nombreux leaders, parmi lesquels Richard Virenque, Laurent Jalabert et Abraham Olano[8]. À l'arrivée, le Tchèque Ján Svorada, coéquipier de Tom Steels, s'impose au sprint tandis que l'Allemand Erik Zabel endosse le maillot jaune grâce aux bonifications acquises en cours d'étape[8].

Retour en France : de la Bretagne au Limousin (3e-6e étapes)

Photographie en gros plan d'un cycliste portant une casquette et un maillot vert et blanc.
Stuart O'Grady (ici en 2002) s'empare du maillot jaune dans la 4e étape.

Dès l'arrivée de la 2e étape, les coureurs embarquent à bord de plusieurs Airbus A320 affrétés spécialement pour leur transfert de Cork à Brest. Le lendemain, , jour de fête nationale, une échappée de neuf coureurs anime l'étape entre Roscoff et Lorient. Xavier Jan et Jens Heppner parviennent à s'extraire dans les derniers kilomètres et c'est ce dernier qui s'impose, mais le coureur danois Bo Hamburger, membre de l'équipe Casino et quatrième de l'étape, s'empare du maillot jaune grâce aux secondes de bonifications qu'il empoche lors des différents sprints intermédiaires[9].

Les trois étapes suivantes s'achèvent par un sprint massif. Dans la 4e étape entre Plouay et Cholet, l'Australien Stuart O'Grady réussit le coup parfait. Échappée la veille, il pointe au 3e rang du classement général à seulement trois secondes de Bo Hamburger[10]. Dès le premier sprint intermédiaire, il bénéficie du travail de son coéquipier Frédéric Moncassin pour empocher les secondes de bonification qui font de lui le nouveau leader de la course. À l'arrivée, le Néerlandais Jeroen Blijlevens s'impose : sprinteur très endurant, il remporte une étape chaque année depuis ses débuts dans le Tour en 1995[10].

Malchanceux depuis le départ à Dublin, Mario Cipollini évite les chutes dans le final vers Châteauroux et remporte la 5e étape au terme d'un sprint houleux[11]. Il récidive le lendemain à Brive-la-Gaillarde, lors d'une arrivée à laquelle participent cette fois l'ensemble des meilleurs finisseurs[11]. Stuart O'Grady, blessé à la cuisse et au genou droit après une chute dans la 5e étape, résiste aux assauts de George Hincapie qui convoite les bonifications, et parvient à conserver son maillot jaune[11].

Dans la chaleur du Sud-Ouest (7e-9e étapes)

Photographie en gros plan d'un cycliste portant un maillot rouge, bleu et blanc.
Laurent Desbiens (ici en 1997) profite d'une longue échappée pour revêtir le maillot jaune à Montauban.

Empêtrés dans une affaire de dopage depuis le départ du Tour, les coureurs de l'équipe Festina sont exclus par la direction de course à la veille du contre-la-montre[12]. Dans ce climat lourd de tension, Jan Ullrich, le vainqueur sortant, rassure les observateurs sur sa condition physique. Il se montre le plus rapide sur les 58 km du parcours tracé entre Meyrignac-l'Église et Corrèze, devant les Américains Tyler Hamilton et Bobby Julich. Ullrich prend également la tête du classement général où Laurent Jalabert, quatrième, confirme sa bonne forme[13].

Les deux étapes suivantes, disputées sous une chaleur accablante, sont favorable aux baroudeurs. Entre Brive-la-Gaillarde et Montauban, une échappée prend le large en bénéficiant de l'apathie du peloton : l'équipe Telekom, de Jan Ullrich, considère qu'il est encore trop tôt pour défendre le maillot jaune et veut préserver ses forces. Dans ce contexte, l'étape sourit aux coureurs français : tandis que la victoire revient à Jacky Durand, qui domine au sprint ses compagnons de route, Laurent Desbiens, cinquième de l'étape, endosse le maillot jaune[14]. Le lendemain vers Pau, une groupe de quatre coureurs parvient à conserver une douzaine de secondes d'avance sur le peloton. Léon van Bon s'impose devant Jens Voigt, Massimiliano Lelli et Christophe Agnolutto[15].

Traversée des Pyrénées (10e et 11e étapes)

Photographie d'un cycliste suivi d'une moto et entouré par la foule dans une ascension.
Marco Pantani (ici sur le Tour 1997 marque les esprits dans les Pyrénées.

La première étape pyrénéenne est celle des grands cols. Les coureurs doivent gravir les cols d'Aubisque, du Tourmalet, d'Aspin et de Peyresourde, avant une descente de 15 km vers Luchon. Échappé dès la première ascension, le grimpeur italien Rodolfo Massi, très brillant depuis le début de la saison, se défait de ses compagnons de route dans le dernier col pour remporter sa première victoire d'étape, la deuxième en quatre jours pour son équipe Casino. Derrière, les favoris se livrent une première bataille : Marco Pantani attaque à deux kilomètres du sommet du col de Peyresourde et prend la deuxième place de l'étape, ce qui lui permet de remonter au 11e rang du classement général, à min 41 s de Jan Ullrich, nouveau leader. Laurent Jalabert et Abraham Olano figurent parmi les coureurs distancés, mais ils préservent tous deux une bonne place au classement général, respectivement 4e et 6e, dans une étape qui enregistre 17 abandons, un record depuis dix ans[16].

Pantani marque de nouveau les esprits le lendemain, en plaçant une accélération dès le pied de l'ascension finale vers le plateau de Beille. Il franchit la ligne d'arrivée en vainqueur et remporte la cinquième étape de sa carrière sur le Tour, tandis que Jan Ullrich, qui a perdu beaucoup d'énergie pour rejoindre le peloton à la suite d'une crevaison à 15 km de l'arrivée, concède min 40 s à son rival. Pantani s'affirme alors comme le meilleur grimpeur de cette édition, et remonte au 4e rang du classement général, dans le même temps que Laurent Jalabert, 3e[17]. Dans leur sillage, le nombre des favoris s'amoindrit : outre l'abandon d'Olano[17], les deux leaders de La Française des Jeux, Evgueni Berzin et Stéphane Heulot, encore membres du top 10 la veille, concède plus de quatre minutes.

Des Pyrénées aux Alpes

La 12e étape au départ de Tarascon-sur-Ariège est marquée par une grève des coureurs, qui entendent protester contre les diverses perquisitions et gardes à vue opérées la veille, lors de la journée de repos. Tous les coureurs mettent pied à terre au niveau du départ réel et s'assoient sur la chaussée[18],[19]. Sur les ondes de Radio Tour, Laurent Jalabert s'emporte : « Puisque le cyclisme passe au second plan, puisque ça n'intéresse personne que l'on fasse du sport, alors on ne fera pas de vélo »[19]. Le départ est finalement donné avec deux heures de retard et l'étape s'achève au Cap d'Agde par la victoire au sprint de Tom Steels[19].

Les deux étapes suivantes, dites de transition, sourient aux baroudeurs et n'apportent aucun changement au classement général. C'est Daniele Nardello qui s'impose à Carpentras, en réglant au sprint ses cinq compagnons d'échappée, puis Stuart O'Grady à Grenoble, dans la même configuration[20].

Le Tour de France bascule dans la 15e étape entre Grenoble et la station des Deux Alpes. La pluie et le froid rendent encore plus difficiles cette étape qui comprend, outre l'ascension finale, celles du col de la Croix-de-Fer et du col du Galibier. C'est sur les pentes de ce dernier que Marco Pantani place une attaque décisive. Il creuse rapidement l'écart sur le groupe des favoris puis rejoint les derniers coureurs échappés, le porteur du maillot à pois Rodolfo Massi, Fernando Escartín et Christophe Rinero. Pantani s'isole dès le début de l'ascension vers Les Deux Alpes et continue de creuser les écarts sur les autres leaders : à l'arrivée, Jan Ullrich concède près de neuf minutes et Marco Pantani endosse le maillot jaune pour la première fois de sa carrière[21]. Bobby Julich, deuxième du classement général, pointe à min 53 s du nouveau leader, et Jan Ullrich à min 56 s. Parmi les grands battus du jour figure Laurent Jalabert, qui passe de la 3e à la 2e place du classement général[21].

Jan Ullrich réagit dès le lendemain dans la 16e étape entre Vizille et Albertville, en attaquant dès le pied de la dernière ascension de la journée, le col de la Madeleine[22]. Pantani ne cède rien et parvient à l'accompagner jusqu'à la ligne d'arrivée, laissant la victoire d'étape à Ullrich. Le grimpeur italien réalise par ailleurs une excellente affaire puisque son plus proche poursuivant, Bobby Julich, est distancé, et accuse désormais un retard de min 42 s[22]. Grand animateur de l'étape, Stéphane Heulot passe en tête de quatre des cinq cols de la journée et remonte à la 17e place du classement général[23].

Une fin de Tour sous tension

La 17e étape est entièrement neutralisée à la suite d'un nouveau mouvement de grève de la part des coureurs. Le peloton se montre solidaire des membres de l'équipe TVM, interpellés la veille après l'arrivée à Albertville pour être entendus dans le cadre d'une affaire de dopage dont l'instruction a commencé avant le départ du Tour[24][25],. Le directeur de la course, Jean-Marie Leblanc, se dit lui-même choqué du traitement infligé aux coureurs[24]. Dès le départ réel de l'étape, les coureurs roulent au pas, avant de mettre pied à terre dans la ligne droite qui précède le premier sprint intermédiaire de la journée, à Saint-Jorioz[26]. Tandis que les coureurs repartent, pour la plupart sans dossard, l'ensemble de la formation ONCE, l'équipe de Laurent Jalabert, décide de quitter la course à la demande de son directeur sportif, Manolo Saiz[26]. Désigné porte-parole du peloton, le Danois Bjarne Riis, vainqueur du Tour de France 1996, réclame auprès de la direction de course des garanties sur les interventions policières[25],[24]. Les coureurs mettent pied à terre une nouvelle fois, au sommet du Semnoz, pour que Riis rende compte de ses négociations, puis décident de rejoindre l'arrivée en convoi, sans disputer l'étape. Au ravitaillement de Lescheraines, c'est au tour des équipes Banesto et Riso Scotti de quitter la course[26]. Il est seulement 19 h 30 quand le peloton rejoint l'arrivée à Aix-les-Bains, laissant symboliquement les coureurs de l'équipe TVM franchir la ligne les premiers[24].

Photographie d'un cycliste en course.
Magnus Bäckstedt sur le Tour de France 1998.

Avant le départ de la 18e étape, deux autres formations quittent la course : l'équipe Kelme, dont le leader Fernando Escartín occupe la 4e place du classement général, et l'équipe Vitalicio Seguros. Le porteur du maillot à pois, Rodolfo Massi, placé en garde à vue, est lui aussi non-partant. Son poursuivant au classement du meilleur grimpeur, Christophe Rinero, refuse pourtant d'endosser le maillot, par respect[27]. À Neuchâtel, Tom Steels parvient à déborder Erik Zabel pour remporter sa troisième victoire d'étape[28]. Le lendemain, c'est une longue échappée qui anime la course en direction d'Autun, à l'initiative de Pascal Deramé. Dans les derniers mètres, Magnus Bäckstedt fait parler sa puissance pour devancer ses compagnons d'échappée. Il s'agit de la première victoire d'étape suédoise dans l'histoire du Tour de France, et de la troisième pour l'équipe Gan lors de cette édition[28].

Jan Ullrich confirme sa domination en contre-la-montre et remporte la 20e étape entre Montceau-les-Mines et Le Creusot, ce qui lui permet de s'emparer de la deuxième place du classement général aux dépens de Bobby Julich[27]. Le Tour de France s'achève le lendemain par la traditionnelle étape des Champs-Élysées, que Tom Steels remporte au sprint. Avec quatre victoire d'étapes, il est le coureur le plus prolifique de cette édition[29].

Dopage

Le Tour de France 1998 s'ouvre dans un climat délétère. Trois jours avant le grand départ, le , Willy Voet, soigneur de l'équipe Festina, est interpelé lors d'un contrôle de routine au poste-frontière de Neuville-en-Ferrain, à hauteur du hameau flamand de Dronckaert[30],[31]. Dans le coffre de son véhicule, les douaniers découvrent 235 ampoules d'érythropoïétine (EPO), 120 capsules d'amphétamines, 82 solutions d'hormones de croissance et 60 flacons de testostérone[32]. Placé en garde à vue, Willy Voet finit par avouer et dit avoir agi à la demande de sa direction. Il est écroué à la prison de Loos, tandis que le siège de son équipe est perquisitionné par la police[31]. C'est le début de l'affaire Festina, qui aboutit à l'exclusion de l'ensemble des coureurs de l'équipe avant le départ de la 7e étape[31],[30].

L'enquête de police continue pendant l'épreuve. Après leurs managers interrogés lors de la journée de repos[33], les coureurs de l’équipe TVM subissent une garde à vue de nuit entre la 16e et la 17e étape. À la suite de cette intervention, une grève des coureurs, qui s'arrêtent au pied du mont Semnoz, entraîne l'annulation de l'étape entre Albertville et Aix-les-Bains, où la ligne d'arrivée est franchie au pas derrière 4 coureurs de TVM, avec le soutien du public[34]. Les équipes espagnoles, dont les Once-Deutsche Bank avec Laurent Jalabert et les Banesto avec Abraham Olano, se retirent alors de la compétition. La direction de la course, sous la coordination de Jean-Marie Leblanc, parvient à sauver cette édition en maintenant les dernières étapes et l'arrivée à Paris.

Le , la commission d'enquête sénatoriale sur l'efficacité de la lutte antidopage publie son rapport, comprenant une liste de coureurs contrôlés rétrospectivement positifs à l'EPO. On y retrouve, entre autres, Marco Pantani (vainqueur), Jan Ullrich (deuxième du classement général et vainqueur de trois étapes), Erik Zabel (vainqueur du classement par points), Andrea Tafi, Bo Hamburger, Laurent Jalabert, Marcos Serrano, Jens Heppner, Jeroen Blijlevens, Nicola Minali, Mario Cipollini, Fabio Sacchi, Eddy Mazzoleni, Jacky Durand, Abraham Olano, Laurent Desbiens, Manuel Beltrán et Kevin Livingston. D'autres coureurs ont un contrôle positif « litigieux » : Bobby Julich (troisième du classement général), Ermanno Brignoli, Alain Turicchia, Pascal Chanteur, Frédéric Moncassin, Roland Meier, Giuseppe Calcaterra, Stefano Zanini, Stéphane Barthe, Stuart O'Grady (porteur du maillot jaune) ou encore Axel Merckx[35]. Parmi ces coureurs, Jacky Durand et Stuart O'Grady reconnaissent dès le lendemain de la publication du rapport s'être dopés lors de ce Tour de France[36],[37].

Plusieurs coureurs ont entretemps admis s'être dopés à cette époque. C'est notamment le cas de Luc Leblanc, de l’équipe Polti et non-partant à la 18e étape, qui a avoué en 2000 lors du procès de l’affaire Festina s’être dopé sur plusieurs courses à partir de 1994 (notamment le Tour 1994 et la Vuelta de la même année)[38]. Bobby Julich, troisième de ce Tour, a aussi avoué en avoir employé de l'EPO entre et [39]. Philippe Gaumont, coéquipier de Julich chez Cofidis, a affirmé en 2005 que tous les coureurs de l'équipe participant au Tour de France avaient été préparés de la même manière par le docteur Vezzani, médecin de l'équipe, qui leur « envoyait en colis express de l'EPO et des hormones de croissance, emballés dans des packs de glace »[40]. Michael Boogerd a également avoué début 2013 s'être dopé de 1997 à 2007[41]. Les coureurs de Festina ont, quant à eux, avoué devant les enquêteurs peu après leur départ du Tour 1998, à l'exception des Français Pascal Hervé et Richard Virenque et de l’Australien Neil Stephens qui nient un dopage de leur plein gré[42], Hervé et Virenque avouent à leur tour deux ans plus tard durant le procès[43],[44].

Étapes

Liste des étapes
Étape[45],[46],[47],[48] Date Villes étapes Distance (km) Vainqueur d’étape Leader du classement général
Prologue 11 juillet Dublin (IRL) Dublin (IRL)
Contre-la-montre individuel
5,6 Chris Boardman Chris Boardman
1re étape 12 juillet Dublin (IRL) Dublin (IRL)
Étape de plaine
186,5 Tom Steels Chris Boardman
2e étape 13 juillet Enniscorthy (IRL) Cork (IRL)
Étape de plaine
205,5 Ján Svorada Erik Zabel
3e étape 14 juillet RoscoffLorient
Étape de plaine
169 Jens Heppner Bo Hamburger
4e étape 15 juillet PlouayCholet
Étape de plaine
252 Jeroen Blijlevens Stuart O'Grady
5e étape 16 juillet CholetChâteauroux
Étape de plaine
228,5 Mario Cipollini Stuart O'Grady
6e étape 17 juillet La ChâtreBrive
Étape de plaine
204,5 Mario Cipollini Stuart O'Grady
7e étape 18 juillet Meyrignac-l'Église – Corrèze
Contre-la-montre individuel
58 Jan Ullrich Jan Ullrich
8e étape 19 juillet BriveMontauban
Étape de plaine
190,5 Jacky Durand Laurent Desbiens
9e étape 20 juillet MontaubanPau
Étape de plaine
210 Léon van Bon Laurent Desbiens
10e étape 21 juillet PauLuchon
Étape de montagne
196,5 Rodolfo Massi Jan Ullrich
11e étape 22 juillet LuchonPlateau de Beille
Étape de montagne
170 Marco Pantani Jan Ullrich
23 juillet Département de l'Ariège
Jour de repos
Journée de repos
12e étape 24 juillet Tarascon-sur-AriègeLe Cap d'Agde
Étape de plaine
222 Tom Steels Jan Ullrich
13e étape 25 juillet Frontignan - La PeyradeCarpentras
Étape de plaine
196 Daniele Nardello Jan Ullrich
14e étape 26 juillet ValréasGrenoble
Étape de moyenne montagne
186,5 Stuart O'Grady Jan Ullrich
15e étape 27 juillet Grenoble – Les Deux Alpes
Étape de montagne
189 Marco Pantani Marco Pantani
16e étape 28 juillet VizilleAlbertville
Étape de montagne
204 Jan Ullrich Marco Pantani
17e étape 29 juillet AlbertvilleAix-les-Bains
Étape de montagne
149 [N 1] Marco Pantani
18e étape 30 juillet Aix-les-Bains Neuchâtel (SUI)
Étape de moyenne montagne
218,5 Tom Steels Marco Pantani
19e étape 31 juillet La Chaux-de-Fonds (SUI)Autun
Étape de plaine
242 Magnus Bäckstedt Marco Pantani
20e étape 1er août Montceau-les-MinesLe Creusot
Contre-la-montre individuel
52 Jan Ullrich Marco Pantani
21e étape 2 août MelunParis - Champs-Élysées
Étape de plaine
147,5 Tom Steels Marco Pantani
  1. L'étape a été neutralisée par les coureurs en raison des derniers développements de l'affaire Festina.

Classements

Classement général final

La victoire se dispute entre l'Allemand Jan Ullrich et l'Italien Marco Pantani. Ce dernier prend un ascendant décisif sur son adversaire en s'imposant avec la manière lors de la 15e étape Grenoble-Les Deux-Alpes. Ullrich remporte bien trois étapes sur ce Tour, mais c'est insuffisant pour revenir sur Pantani, premier Italien à s'imposer sur le Tour depuis Felice Gimondi en 1965.

Moyenne du vainqueur : 39,983 km/h.

Classement général[49]
Classement général[49]
  Coureur Pays Équipe Temps
1er Marco Pantani Leader du classement général Drapeau de l'Italie Italie Mercatone Uno-Bianchi en 92 h 49 min 46 s
2e Jan Ullrich Drapeau de l'Allemagne Allemagne Deutsche Telekom + min 21 s
3e Bobby Julich Drapeau des États-Unis États-Unis Cofidis-Le Crédit par Téléphone + min 8 s
4e Christophe Rinero Leader du classement du meilleur grimpeur Drapeau de la France France Cofidis-Le Crédit par Téléphone + min 16 s
5e Michael Boogerd Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas Rabobank + 11 min 26 s
6e Jean-Cyril Robin Drapeau de la France France US Postal Service + 14 min 57 s
7e Roland Meier Drapeau de la Suisse Suisse Cofidis-Le Crédit par Téléphone + 15 min 13 s
8e Daniele Nardello Drapeau de l'Italie Italie Mapei-Bricobi + 16 min 7 s
9e Giuseppe Di Grande Drapeau de l'Italie Italie Mapei-Bricobi + 17 min 35 s
10e Axel Merckx Drapeau de la Belgique Belgique Polti + 17 min 39 s
11e Bjarne Riis Drapeau du Danemark Danemark Deutsche Telekom + 19 min 10 s
12e Dariusz Baranowski Drapeau de la Pologne Pologne US Postal Service + 19 min 58 s
13e Stéphane Heulot Drapeau de la France France La Française des Jeux + 20 min 57 s
14e Leonardo Piepoli Drapeau de l'Italie Italie Saeco-Cannondale + 22 min 45 s
15e Bo Hamburger Drapeau du Danemark Danemark Casino + 26 min 39 s
16e Kurt Van De Wouwer Drapeau de la Belgique Belgique Lotto-Mobistar + 27 min 20 s
17e Kevin Livingston Drapeau des États-Unis États-Unis Cofidis-Le Crédit par Téléphone + 34 min 3 s
18e Jörg Jaksche Drapeau de l'Allemagne Allemagne Polti + 35 min 41 s
19e Peter Farazijn Drapeau de la Belgique Belgique Lotto-Mobistar + 36 min 10 s
20e Andrei Teteriouk Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan Lotto-Mobistar + 37 min 3 s
21e Udo Bölts Drapeau de l'Allemagne Allemagne Deutsche Telekom + 37 min 25 s
22e Laurent Madouas Drapeau de la France France Lotto-Mobistar + 39 min 54 s
23e Geert Verheyen Drapeau de la Belgique Belgique Lotto-Mobistar + 41 min 23 s
24e Cédric Vasseur Drapeau de la France France Gan + 42 min 14 s
25e Evgueni Berzin Drapeau de la Russie Russie La Française des Jeux + 42 min 51 s
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Classements annexes finals

Classement par points

Classement par points[50],[51]
Classement par points[50],[51]
  Coureur Pays Équipe Point(s)
1er Erik Zabel Leader du classement par points Drapeau de l'Allemagne Allemagne Deutsche Telekom 327 points
2e Stuart O'Grady Drapeau de l'Australie Australie Gan 230 pts
3e Tom Steels Drapeau de la Belgique Belgique Mapei-Bricobi 221 pts
4e Robbie McEwen Drapeau de l'Australie Australie Rabobank 196 pts
5e George Hincapie Drapeau des États-Unis États-Unis US Postal Service 151 pts
6e François Simon Drapeau de la France France Gan 149 pts
7e Bobby Julich Drapeau des États-Unis États-Unis Cofidis-Le Crédit par Téléphone 114 pts
8e Jacky Durand Leader du classement de la combativité Drapeau de la France France Casino 111 pts
9e Alain Turicchia Drapeau de l'Italie Italie Asics-CGA 99 pts
10e Marco Pantani Leader du classement général Drapeau de l'Italie Italie Mercatone Uno-Bianchi 90 pts
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Grand Prix de la montagne

Classement du meilleur grimpeur[50],[52]
Classement du meilleur grimpeur[50],[52]
  Coureur Pays Équipe Point(s)
1er Christophe Rinero Leader du classement du meilleur grimpeur Drapeau de la France France Cofidis-Le Crédit par Téléphone 200 points
2e Marco Pantani Leader du classement général Drapeau de l'Italie Italie Mercatone Uno-Bianchi 175 pts
3e Alberto Elli Drapeau de l'Italie Italie Casino 165 pts
4e Cédric Vasseur Drapeau de la France France Gan 156 pts
5e Stéphane Heulot Drapeau de la France France La Française des Jeux 152 pts
6e Jan Ullrich Drapeau de l'Allemagne Allemagne Deutsche Telekom 126 pts
7e Bobby Julich Drapeau des États-Unis États-Unis Cofidis-Le Crédit par Téléphone 98 pts
8e Michael Boogerd Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas Rabobank 92 pts
9e Leonardo Piepoli Drapeau de l'Italie Italie Saeco-Cannondale 90 pts
10e Roland Meier Drapeau de la Suisse Suisse Cofidis-Le Crédit par Téléphone 89 pts
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Classement du meilleur jeune

Classement du meilleur jeune[50],[53]
Classement du meilleur jeune[50],[53]
  Coureur Pays Équipe Temps
1er Jan Ullrich Drapeau de l'Allemagne Allemagne Deutsche Telekom en 92 h 53 min 7 s
2e Christophe Rinero Leader du classement du meilleur grimpeur Drapeau de la France France Cofidis-Le Crédit par Téléphone + min 55 s
3e Giuseppe Di Grande Drapeau de l'Italie Italie Mapei-Bricobi + 14 min 14 s
4e Kevin Livingston Drapeau des États-Unis États-Unis Cofidis-Le Crédit par Téléphone + 30 min 42 s
5e Jörg Jaksche Drapeau de l'Allemagne Allemagne Polti + 32 min 20 s
6e Geert Verheyen Drapeau de la Belgique Belgique Lotto-Mobistar + 38 min 2 s
7e Benoît Salmon Drapeau de la France France Lotto-Mobistar + 47 min 57 s
8e Koos Moerenhout Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas Rabobank + h 26 min 16 s
9e Fabio Sacchi Drapeau de l'Italie Italie Polti + h 28 min 32 s
10e Nicolas Jalabert Drapeau de la France France Cofidis-Le Crédit par Téléphone + h 35 min 24 s
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Classement de la combativité

Classement de la combativité[50],[54]
Classement de la combativité[50],[54]
  Coureur Pays Équipe Point(s)
1er Jacky Durand Leader du classement de la combativité Drapeau de la France France Casino 94 points
2e Andrea Tafi Drapeau de l'Italie Italie Mapei-Bricobi 51 pts
3e Stéphane Heulot Drapeau de la France France La Française des Jeux 49 pts
4e Cédric Vasseur Drapeau de la France France Gan 47 pts
5e Christophe Agnolutto Drapeau de la France France Casino 43 pts
6e Laurent Desbiens Drapeau de la France France Cofidis-Le Crédit par Téléphone 35 pts
7e Fabio Roscioli Drapeau de l'Italie Italie Asics-CGA 33 pts
8e Thierry Gouvenou Drapeau de la France France BigMat-Auber 93 30 pts
9e Christophe Rinero Leader du classement du meilleur grimpeur Drapeau de la France France Cofidis-Le Crédit par Téléphone 28 pts
10e Pascal Chanteur Drapeau de la France France Casino 28 pts
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Classement par équipes

Classement par équipes[50],[55]
Classement par équipes[50],[55]
  Équipe Pays Temps
1re Cofidis-Le Crédit par Téléphone Drapeau de la France France en 278 h 29 min 58 s
2e Casino Drapeau de la France France + 29 min 9 s
3e US Postal Service Drapeau des États-Unis États-Unis + 41 min 40 s
4e Deutsche Telekom Drapeau de l'Allemagne Allemagne + 46 min 1 s
5e Lotto-Mobistar Drapeau de la Belgique Belgique + h 4 min 14 s
6e Polti Drapeau de l'Italie Italie + h 6 min 32 s
7e Rabobank Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas + h 46 min 20 s
8e Mapei-Bricobi Drapeau de la Belgique Belgique + h 59 min 53 s
9e BigMat-Auber 93 Drapeau de la France France + h 3 min 32 s
10e Mercatone Uno-Bianchi Drapeau de l'Italie Italie + h 23 min 4 s
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Évolution des classements

Évolution des leaders des classements par étape[56],[57]
Étape Vainqueur Classement général
Leader du classement général
Classement par points
Leader du classement par points
Classement de la montagne
Leader du classement du meilleur grimpeur
Classement du meilleur jeune Classement par équipes Prix de la combativité
Étape Leader du classement de la combativité Leader
P Chris Boardman Chris Boardman Chris Boardman non décerné Jan Ullrich Festina-Lotus non décerné
1 Tom Steels Tom Steels Stefano Zanini Jacky Durand Jacky Durand
2 Ján Svorada Erik Zabel Christophe Agnolutto
3 Jens Heppner Bo Hamburger Ján Svorada Pascal Hervé George Hincapie Casino Bo Hamburger
4 Jeroen Blijlevens Stuart O'Grady Stuart O'Grady Jacky Durand
5 Mario Cipollini Erik Zabel Aart Vierhouten
6 Mario Cipollini Max Sciandri
7 Jan Ullrich Jan Ullrich Stefano Zanini Jan Ullrich Deutsche Telekom non décerné
8 Jacky Durand Laurent Desbiens Cofidis-Le Crédit par Téléphone Andrea Tafi
9 Léon van Bon Jens Voigt Jens Voigt
10 Rodolfo Massi Jan Ullrich Rodolfo Massi Cédric Vasseur
11 Marco Pantani Roland Meier
12 Tom Steels Laurent Jalabert
13 Daniele Nardello Andrea Tafi
14 Stuart O'Grady Giuseppe Calcaterra
15 Marco Pantani Marco Pantani Christophe Rinero
16 Jan Ullrich Stéphane Heulot
17 [N 1] non décerné
18 Tom Steels Christophe Rinero Christophe Mengin
19 Magnus Bäckstedt Jacky Durand
20 Jan Ullrich non décerné
21 Tom Steels Pascal Chanteur
Classements finals Marco Pantani Erik Zabel Christophe Rinero Jan Ullrich Cofidis-Le Crédit par Téléphone Jacky Durand
  1. Étape neutralisée par les coureurs.

Liste des coureurs

Légende
Num Dossard de départ porté par le coureur sur ce Tour de France Pos Position finale au classement général
 Leader du classement général  Indique le vainqueur du classement général  Leader du classement par points  Indique le vainqueur du classement par points
 Leader du classement de la montagne  Indique le vainqueur du classement de la montagne  Leader du classement du meilleur jeune  Indique le vainqueur du classement du meilleur jeune
 Meilleure équipe  Indique la meilleure équipe  Super combatif  Indique le super combatif
   Indique un maillot de champion national ou mondial,
suivi de sa spécialité
NP Indique un coureur qui n'a pas pris le départ d'une étape,
suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré
AB Indique un coureur qui n'a pas terminé une étape,
suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré
HD Indique un coureur qui a terminé une étape hors des délais,
suivi du numéro de l'étape
EX Coureur exclu pour non-respect du règlement,
suivi du numéro de l'étape
* Indique un coureur en lice pour le classement du meilleur jeune
(coureurs nés après le 1er janvier 1973)
Liste des participants
Deutsche Telekom
___
NumCoureurPos
1GER Jan Ullrich (GER) 2e
2GER Rolf Aldag (GER) 43e
3GER Udo Bölts (GER) 21e
4ITA Francesco Frattini (ITA) 93e
5GER Christian Henn (GER) 80e
6GER Jens Heppner (GER) 56e
7DEN Bjarne Riis (DEN) 11e
8AUT Georg Totschnig (AUT) 27e
9GER Erik Zabel (GER) Course en ligne masculine aux championnats d'Allemagne de cyclisme sur route(route) maillot vert de leader du classement par points62e
Festina-Lotus
___
NumCoureurPos
11FRA Richard Virenque (FRA) NP-7
12FRA Laurent Brochard (FRA) championnat du monde masculin de cyclisme sur route(route) NP-7
13SUI Laurent Dufaux (SUI) NP-7
14FRA Pascal Hervé (FRA) NP-7
15SUI Armin Meier (SUI) NP-7
16FRA Christophe Moreau (FRA) NP-7
17FRA Didier Rous (FRA) NP-7
18AUS Neil Stephens (AUS) NP-7
19SUI Alex Zülle (SUI) NP-7
Mercatone Uno-Bianchi
___
NumCoureurPos
21ITA Marco Pantani (ITA) maillot jaune de leader du classement général1er
22ITA Sergio Barbero (ITA) AB-15
23ITA Simone Borgheresi (ITA) 52e
24ITA Roberto Conti (ITA) 60e
25ITA Fabiano Fontanelli (ITA) 72e
26ITA Riccardo Forconi (ITA) 46e
27RUS Dmitri Konyschew (RUS) AB-10
28ITA Massimo Podenzana (ITA) 37e
29ITA Mario Traversoni (ITA) 95e
Mapei-Bricobi
MAP
NumCoureurPos
31ITA Franco Ballerini (ITA) AB-16
32ITA Giuseppe Di Grande (ITA) 9e
33BEL Bart Leysen (BEL) 92e
34ITA Daniele Nardello (ITA) 8e
35BEL Wilfried Peeters (BEL) 68e
36BEL Tom Steels (BEL) Course en ligne masculine aux championnats de Belgique de cyclisme sur route(route) 85e
37CZE Ján Svorada (CZE) Course en ligne masculine aux championnats de République tchèque de cyclisme sur route(route) AB-16
38ITA Andrea Tafi (ITA) Course en ligne masculine aux championnats d'Italie de cyclisme sur route(route) 42e
39ITA Stefano Zanini (ITA) 73e
ONCE
ONC
NumCoureurPos
41FRA Laurent Jalabert (FRA) Course en ligne masculine aux championnats de France de cyclisme sur route(route) NP-18
42BEL Johan Bruyneel (BEL) AB-8
43ESP Rafael Díaz Justo (ESP) NP-18
44ESP Herminio Díaz Zabala (ESP) NP-18
45ESP Marcelino García (ESP) NP-18
46ESP Francisco Javier Mauleón (ESP) NP-18
47ESP Melchor Mauri (ESP) NP-8
48ESP Luis Pérez Rodríguez (ESP) NP-18
49ESP José Roberto Sierra (ESP) NP-18
Rabobank
RAB
NumCoureurPos
51NED Michael Boogerd (NED) Course en ligne aux championnats des Pays-Bas de cyclisme sur route(route) 5e
52NED Erik Dekker (NED) AB-2
53NED Maarten den Bakker (NED) 33e
54AUS Patrick Jonker (AUS) 34e
55NED Léon van Bon (NED) 63e
56NED Koos Moerenhout (NED) 44e
57AUS Robbie McEwen (AUS) 89e
58NED Aart Vierhouten (NED) 88e
59SUI Beat Zberg (SUI) 40e
Casino
___
NumCoureurPos
61DEN Bo Hamburger (DEN) 15e
62FRA Christophe Agnolutto (FRA) 31e
63FRA Stéphane Barthe (FRA) AB-18
64FRA Pascal Chanteur (FRA) 35e
65FRA Jacky Durand (FRA) 65e
66ITA Alberto Elli (ITA) 29e
67EST Jaan Kirsipuu (EST) Course en ligne masculine aux championnats d'Estonie de cyclisme sur route(route) AB-10
68ITA Rodolfo Massi (ITA) NP-18
69FRA Benoît Salmon (FRA) 28e
Banesto
BAN
NumCoureurPos
71ESP Abraham Olano (ESP) AB-11
72ESP Marino Alonso (ESP) NP-18
73ESP José Luis Arrieta (ESP) AB-15
74ESP Manuel Beltrán (ESP) NP-18
75ESP José Vicente García Acosta (ESP) NP-18
76ESP José María Jiménez (ESP) AB-16
77ESP Miguel Ángel Peña (ESP) NP-18
78POR Orlando Rodrigues (POR) NP-18
79ESP César Solaun (ESP) NP-18
Gan
C.A
NumCoureurPos
81GBR Chris Boardman (GBR) AB-3
82SWE Magnus Bäckstedt (SWE) 70e
83FRA Frédéric Moncassin (FRA) AB-10
84AUS Stuart O'Grady (AUS) 54e
85ITA Eros Poli (ITA) 86e
86FRA Eddy Seigneur (FRA) HD-15
87FRA François Simon (FRA) 57e
88FRA Cédric Vasseur (FRA) 24e
89GER Jens Voigt (GER) 83e
Lotto-Mobistar
___
NumCoureurPos
91FRA Laurent Madouas (FRA) 22e
92BEL Peter Farazijn (BEL) 19e
93FIN Joona Laukka (FIN) NP-13
94BEL Andreï Tchmil (BEL) NP-16
95KAZ Andrei Teteriouk (KAZ) 20e
96BEL Kurt Van de Wouwer (BEL) 16e
97BEL Paul Van Hyfte (BEL) 64e
98BEL Rik Verbrugghe (BEL) 69e
99BEL Geert Verheyen (BEL) 23e
TVM-Farm Frites
___
NumCoureurPos
101FRA Laurent Roux (FRA) NP-10
102NED Jeroen Blijlevens (NED) AB-18
103NED Steven de Jongh (NED) NP-19
104RUS Sergueï Ivanov (RUS) Course en ligne masculine aux championnats de Russie de cyclisme sur route(route) NP-19
105NED Servais Knaven (NED) NP-19
106DEN Lars Michaelsen (DEN) HD-11
107UKR Sergueï Outschakov (UKR) NP-19
108BEL Peter Van Petegem (BEL) AB-15
109NED Bart Voskamp (NED) NP-19
Saeco-Cannondale
SAE
NumCoureurPos
111ITA Mario Cipollini (ITA) AB-9
112ITA Giuseppe Calcaterra (ITA) AB-16
113ITA Massimo Donati (ITA) 50e
114ITA Gian Matteo Fagnini (ITA) AB-10
115ITA Paolo Fornaciari (ITA) 90e
116ITA Eddy Mazzoleni (ITA) 71e
117ITA Massimiliano Mori (ITA) 91e
118ITA Leonardo Piepoli (ITA) 14e
119ITA Mario Scirea (ITA) AB-10
La Française des jeux
FDJ
NumCoureurPos
121RUS Evgueni Berzin (RUS) 25e
122FRA Franck Bouyer (FRA) 94e
123FRA Frédéric Guesdon (FRA) 67e
124FRA Stéphane Heulot (FRA) 13e
125FRA Xavier Jan (FRA) 77e
126FRA Emmanuel Magnien (FRA) AB-10
127FRA Christophe Mengin (FRA) 66e
128FRA Damien Nazon (FRA) 96e
129GBR Maximilian Sciandri (GBR) NP-18
Cofidis-Le Crédit par Téléphone
COF
NumCoureurPos
131ITA Francesco Casagrande (ITA) AB-10
132FRA Laurent Desbiens (FRA) 61e
133FRA Philippe Gaumont (FRA) AB-10
134FRA Nicolas Jalabert (FRA) 49e
135USA Bobby Julich (USA) 3e
136ITA Massimiliano Lelli (ITA) 36e
137USA Kevin Livingston (USA) 17e
138SUI Roland Meier (SUI) 7e
139FRA Christophe Rinero (FRA) maillot blanc à pois rouges du leader du classement du meilleur grimpeur4e
Polti
PLT
NumCoureurPos
141FRA Luc Leblanc (FRA) NP-18
142ITA Rossano Brasi (ITA) 82e
143ITA Mirko Crepaldi (ITA) 75e
144ITA Fabrizio Guidi (ITA) AB-6
145ITA Leonardo Guidi (ITA) AB-15
146GER Jörg Jaksche (GER) 18e
147ITA Silvio Martinello (ITA) NP-6
148BEL Axel Merckx (BEL) 10e
149ITA Fabio Sacchi (ITA) 47e
Asics-CGA
___
NumCoureurPos
151ITA Carlo Marino Bianchi (ITA) AB-10
152ITA Alessio Bongioni (ITA) AB-9
153ITA Diego Ferrari (ITA) 76e
154ITA Oscar Pozzi (ITA) 32e
155ITA Fabio Roscioli (ITA) 79e
156ITA Samuele Schiavina (ITA) AB-4
157KAZ Alexandr Shefer (KAZ) AB-10
158ITA Filippo Simeoni (ITA) 55e
159ITA Alain Turicchia (ITA) 74e
Vitalicio Seguros
VIT
NumCoureurPos
161ESP Santiago Blanco (ESP) NP-18
162ESP Francisco Benítez (ESP) NP-18
163COL Hernán Buenahora (COL) AB-10
164ESP Ángel Casero (ESP) Course en ligne masculine aux championnats d'Espagne de cyclisme sur route(route) NP-18
165ITA Andrea Ferrigato (ITA) NP-18
166ESP David García Marquina (ESP) AB-10
167ESP Francisco Tomás García (ESP) AB-5
168ESP Prudencio Indurain (ESP) NP-18
169COL Oliverio Rincón (COL) HD-8
Kelme-Costa Blanca
KEL
NumCoureurPos
171ESP Fernando Escartín (ESP) NP-18
172ESP Francisco Cabello (ESP) NP-18
173COL Carlos Alberto Contreras (COL) AB-10
174ESP Juan José de los Ángeles (ESP) AB-15
175ESP José Javier Gómez (ESP) NP-18
176ESP Santos González (ESP) NP-18
177ESP José Luis Rodríguez García (ESP) AB-16
178ESP Marcos Serrano (ESP) NP-18
179ESP José Ángel Vidal (ESP) NP-18
US Postal Service
USP
NumCoureurPos
181FRA Jean-Cyril Robin (FRA) 6e
182USA Frankie Andreu (USA) 58e
183POL Dariusz Baranowski (POL) 12e
184FRA Pascal Deramé (FRA) 84e
185RUS Viatcheslav Ekimov (RUS) 38e
186USA Tyler Hamilton (USA) 51e
187USA George Hincapie (USA) Course en ligne masculine aux championnats des États-Unis de cyclisme sur route(route) 53e
188USA Marty Jemison (USA) 48e
189DEN Peter Meinert-Nielsen (DEN) 45e
Riso Scotti-MG Boys Maglificio
___
NumCoureurPos
191ITA Fabio Baldato (ITA) AB-15
192RUS Vladislav Bobrik (RUS) AB-11
193ITA Ermanno Brignoli (ITA) NP-18
194ITA Roberto Caruso (ITA) AB-10
195ITA Stefano Casagranda (ITA) AB-10
196ITA Federico de Beni (ITA) AB-4
197ITA Nicola Minali (ITA) NP-18
198ITA Roberto Pistore (ITA) HD-8
199ITA Alessandro Spezialetti (ITA) NP-18
BigMat-Auber 93
BIG
NumCoureurPos
201FRA Pascal Lino (FRA) 78e
202FRA Ludovic Auger (FRA) NP-2
203FRA Philippe Bordenave (FRA) 30e
204FRA Thierry Bourguignon (FRA) 26e
205RUS Viatcheslav Djavanian (RUS) 81e
206FRA Thierry Gouvenou (FRA) 59e
207FRA Lylian Lebreton (FRA) 41e
208FRA Denis Leproux (FRA) 39e
209RUS Alexei Sivakov (RUS) 87e

Notes et références

  1. a b et c La grande histoire du Tour de France, p. 14.
  2. La grande histoire du Tour de France, p. 14.
  3. a b c et d La grande histoire du Tour de France, p. 13.
  4. a et b La grande histoire du Tour de France, p. 18-19.
  5. « 85ème Tour de France 1998 - Prologue », sur memoire-du-cyclisme.eu (consulté le ).
  6. Augendre 1998, p. 17.
  7. a et b La grande histoire du Tour de France, p. 22-23.
  8. a b c et d La grande histoire du Tour de France, p. 24-25.
  9. La grande histoire du Tour de France, p. 26.
  10. a et b La grande histoire du Tour de France, p. 27.
  11. a b et c La grande histoire du Tour de France, p. 28-29.
  12. La grande histoire du Tour de France, p. 32-33.
  13. La grande histoire du Tour de France, p. 30-31.
  14. La grande histoire du Tour de France, p. 34.
  15. La grande histoire du Tour de France, p. 35.
  16. La grande histoire du Tour de France, p. 38-39.
  17. a et b La grande histoire du Tour de France, p. 40-41.
  18. Angel Cavicchiolo et André Chaxel, « Les heures sombres du Tour en Ariège », La Dépêche du midi,‎ (lire en ligne).
  19. a b et c La grande histoire du Tour de France, p. 44-45.
  20. La grande histoire du Tour de France, p. 46-47.
  21. a et b La grande histoire du Tour de France, p. 48-49.
  22. a et b La grande histoire du Tour de France, p. 50-51.
  23. La grande histoire du Tour de France, p. 50.
  24. a b c et d La grande histoire du Tour de France, p. 51.
  25. a et b Blandine Hennion, « Le dopage au grand jour », Libération,‎ (lire en ligne).
  26. a b et c « 17e étape du Tour de France 1998 », sur memoireducyclisme.eu (consulté le ).
  27. a et b La grande histoire du Tour de France, p. 57.
  28. a et b La grande histoire du Tour de France, p. 54-55.
  29. La grande histoire du Tour de France, p. 58-59.
  30. a et b Louise Hemmerle, « RECIT. Tour de France : le 17 juillet 1998 ou quand le dopage organisé de l'équipe Festina a fait exploser le peloton », sur France Info, (consulté le ).
  31. a b et c La grande histoire du Tour de France.
  32. Jérôme Decoster, « 1998 : Willy Voet est arrêté, l'affaire Festina commence », sur Le Parisien, (consulté le ).
  33. Journée mouvementée à Lyon, à Lille, dans l'Ariège... Dopage: la justice poursuit son Tour de France. Après l'exclusion des Festina, le Tour de France n'en a pas fini avec le dopage. Les soupçons se portent désormais sur l'équipe TVM, dont plusieurs membres ont été entendus hier. Libération, Philippe Rochette, 24 juillet 1998
  34. Arrivée groupée du peloton, solidaire avec les TVM France Télévision, archivé par INA.fr, 29 juil. 1998 1min 46s
  35. « Dopage : la liste noire du Tour de France 1998 », sur lemonde.fr,
  36. « Dopage : "Personne n'est dupe", estime Jacky Durand », sur lemonde.fr, (consulté le )
  37. « Dopage: Stuart O'Grady avoue avoir pris de l'EPO », sur 20minutes.fr,
  38. Reuters - Yahoo, « Cyclisme : Luc Leblanc dénonce la "dictature" de l'UCI », sur cyclisme-dopage.com, (consulté le )
  39. (en) « Exclusive: Bobby Julich doping confession », sur cyclingnews.com, (consulté le )
  40. Philippe Gaumont, Prisonnier du dopage, Paris, Bernard Grasset, , 300 p. (ISBN 978-2-2466-8431-2), p. 66-67
  41. « Michael Boogerd avoue s'être dopé dix ans durant », sur liberation.fr,
  42. « L’EPOlar, feuilleton de l’été 1998 », sur liberation.fr, (consulté le )
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  44. Reuters - Yahoo, « Festina - Richard Virenque se livre et compromet son avenir », sur cyclisme-dopage.com, (consulté le )
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  47. Bacon 2014, p. 210.
  48. « The history of the Tour de France – Year 1998 – The stage winners », sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
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  51. « Stage 21: Melun – Paris-Champs-Élysées (147,5 km): Overall sprinters » [archive du ], sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
  52. « Stage 21: Melun – Paris-Champs-Élysées (147,5 km): Overall climbers » [archive du ], sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
  53. « Stage 21: Melun – Paris-Champs-Élysées (147,5 km): Overall youth » [archive du ], sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
  54. « Stage 21: Melun – Paris-Champs-Élysées (147,5 km): Overall combativity » [archive du ], sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
  55. « Stage 21: Melun – Paris-Champs-Élysées (147,5 km): Overall team » [archive du ], sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
  56. « Tour de France 1998 – Leaders overview » [archive du ], sur ProCyclingStats (consulté le )
  57. (nl) Pieter van den Akker, « Informatie over de Tour de France van 1998 » [« Information about the Tour de France from 1998 »] [archive du ], sur TourDeFranceStatistieken.nl (consulté le )

Bibliographie

  • Jacques Augendre, Tour de France 1998 : le livre officiel, Solar, , 120 p. (ISBN 978-2263027130).
  • Ellis Bacon, Mapping Le Tour: Updated History and Route Map of Every Tour de France Race, Glasgow, UK, HarperCollins, (ISBN 978-0-00-754399-1, lire en ligne)
  • Noémie Sudre, 1998 : Pantani dans la tourmente, L'Équipe, Cobra, coll. « La Grande histoire du Tour de France » (no 32), , 62 p. (ISBN 978-2-8152-0324-1).

Annexes

Articles connexes

Liens externes

  • Tour de France 1998 sur letour.fr
  • (en) Tour de France 1998 sur bikeraceinfo.com
  • Le dico du Tour / Le Tour de France 1998
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