Vassil Zakharka
Président Rada de la République démocratique biélorusse | |
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- | |
Piotra Kratchewski (en) Nicolas Abramtchik |
Naissance | Dabrasieĺcy (d) |
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Décès | (à 65 ans) Prague |
Sépulture | |
Nom dans la langue maternelle | Васіль Іванавіч Захарка |
Nationalités | |
Domicile | Prague (à partir de ) |
Activités | Diplomate, journaliste d'opinion, homme politique, militaire |
Partis politiques | Assemblée socialiste biélorusse (en) Parti socialiste-fédéraliste de Biélorussie (d) |
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Membre de | Centralna Białoruska Rada Wojskowa (d) Conseil des ministres du peuple de la République populaire biélorusse (d) Ministère des Affaires biélorusses de la république de Lituanie (en) Belarusian National Committee (d) Secrétariat populaire biélorusse (d) Wielka Rada Białoruska (d) Rada de la République démocratique biélorusse Conseil du peuple de la République populaire biélorusse (d) |
Conflits | Guerre russo-japonaise Première Guerre mondiale Belarusian-Polish administration of Minsk (d) |
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Vassil Zakharka (en biélorusse : Васіль Захарка), né le à Dabrasseltsy (gouvernement de Grodno) et mort le à Prague, est un homme politique biélorusse, président de la Rada de la République démocratique biélorusse (le régime biélorusse en exil depuis 1919) de 1928 à la fin de sa vie.
Biographie
Zakharka a fait des études de pédagogie. Impliqué dans la cause de l'indépendance biélorusse pendant les révolutions russes de 1917, il est délégué au Congrès pan-biélorusse et membre de son conseil exécutif. Après la Première Guerre mondiale, il déménage à Prague, où il devient président de la Rada de la République démocratique biélorusse après le décès de Piotra Kratchewski (en) en 1928. Selon l'historien Jan Zaprudnik, Zakharka rejette les propositions de collaboration avancées par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale[1] ; cependant, il envoie un mémorandum de dix-sept pages à Adolf Hitler pour lui demander de tenir compte des intérêts de la Biélorussie dans toute évolution future[2]. L'historien Andreï Nikolaïevitch Tcherniakevitch affirme que l'Union soviétique, la même année 1939, conclut un accord complètement formel avec l'Allemagne et que, sur le plan moral, il est certain que Zakharka n'a rien fait que les bolchéviques n'aient pas fait[3].
Bibliographie
- Wojciech Roszkowski, Jan Kofman: Biographical Dictionary of Central and Eastern Europe in the Twentieth Century. Routledge, 2016. p. 1138.
Notes et références
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